Comment votre parcours d’adjointe a commencé ?
À la fin des années 1970, j’étais conseillère municipale. Le maire m’a proposé de devenir adjointe. À l’époque, il y avait peu de femmes à ce poste, ce n’était pas comme aujourd’hui. Après en avoir discuté avec ma famille, qui est toujours passée avant tout, je me suis lancée et la mairie est devenue ma 2e maison. Au début, j’étais chargée du CCAS, des fêtes et des cérémonies, puis en 2001, j’ai été nommée première adjointe et j’ai eu de nouvelles responsabilités.
Pour vous, qu’est-ce qu’un bon adjoint ?
Selon moi, il faut être disponible 24 heures sur 24, ne pas compter ses heures, être à l’écoute, ouvert et souriant même si on ne peut pas satisfaire tout le monde. C’est un sacerdoce ! En général, on parle surtout des maires, les adjoints sont les élus de l’ombre. Mais ils font un travail très important !
Quels sont vos meilleurs et pires souvenirs ?
Le plus pénible, c’était de devoir accompagner les gendarmes dans des familles pour leur annoncer de mauvaises nouvelles. Sinon, je n’ai que de bons souvenirs. J’ai vécu des fêtes mémorables dans cette commune où j’habite depuis mon enfance. Nous avons réalisé de belles choses, par exemple pour les écoles et les associations sportives. Le travail était motivant. Le maire, Louis Becker, nous faisait confiance, il déléguait le travail et tenait compte de nos avis.
Avez-vous déjà eu envie de devenir maire ?
Tant que Louis Becker se représentait, je n’y pensais pas. On travaillait main dans la main. Nous avons cheminé ensemble jusqu’en 2020. Nous avons terminé de façon particulière, en gérant la crise du Covid ! Aujourd’hui, à 70 ans passés, je me suis dit qu’il était temps de laisser la place aux plus jeunes, mais je reste active dans ma commune, en continuant à m’engager dans le club Entraide et amitié.