L’exposition numérique « Promenons-nous dans le web » a vu le jour il y a cinq ans sous l’impulsion de la MSA (Mutuelle Sociale Agricole). Depuis, c’est la fédération des MJC d’Alsace (FDMJC) qui s’occupe de mettre en place et de renouveler les animations proposées dans les collèges de la région.
Plus largement, cette semaine s’inscrit dans un cycle complet d’apprentissage composé de plusieurs temps forts, comme l’exposition « Tous migrants ! » focalisée sur l’impact des dessins de presse et des fake news, ou encore « Savoir comprendre et réagir à la haine », qui s’adresse spécifiquement aux 3e et qui pousse encore plus loin l’analyse de l’information.
Cinq jours pour y réfléchir
Cyberprédation, embrigadement, manipulation, cyberharcèlement… Quelles sont les dérives à éviter sur Internet ? Comment réguler son temps d’écran ? Mais aussi, comment comprendre le langage des réseaux sociaux, leur histoire ? Et celle des ordinateurs? Certains parents se sentent démunis face à la consommation de leurs enfants, qu’ils ne peuvent que partiellement contrôler.
Selon Nicolas Roecklin, animateur à la FDMJC et co-organisateur de l’exposition, il faut surtout donner aux jeunes les clés pour comprendre la manière dont ils communiquent sur Internet, afin qu’ils soient plus conscients et plus autonomes. Pour ce faire, au collège Baldung Grien, l’exposition se divise en trois ateliers : des moments de discussion, souvent axés sur des problématiques liées à leur utilisation des réseaux sociaux, un atelier « vocabulaire », pour éclaircir certains anglicismes du web et un atelier d’informations construit sous forme de quizz.
Ce qu’il y a dans la tête des jeunes
Lors des discussions, les aveux francs et décomplexés des collégiens révèlent une chose : même sans les comprendre et à mesure qu’ils grandissent, les réseaux sociaux ont un impact croissant sur leur vie. « Ce qui les intéresse à cet âge, ce sont les relations amicales. Et de nos jours, ça passe forcément par les réseaux sociaux. Mais c’est une exposition à double tranchant, qui a de bons et de mauvais côtés. Le tout est de les accompagner. », explique l’animateur.