En deux participations, elle a marqué le concours d’Égérie-Glam Plus France. L’année dernière, Séverine De Close avait été élue première Dauphine. Cette année, elle est devenue l’égérie nationale d’un concours qui promeut la visibilité des femmes et de leurs rondeurs. « C’est un booster », se réjouit la Haguenovienne. « Ça confirme qu’on peut faire des choses même quand on est ronde », poursuit-elle.
Elle évoque d’emblée le concours de Miss Univers qui s’est tenu il y a quelques jours. « Les filles sont très jolies, mais très minces ! », regrette cette maman de deux enfants.
« Le concours Égérie Glam-Plus met en avant une beauté différente. Il ne faut pas oublier qu’en France, la majorité des femmes font plus d’une taille 42. Il faudrait regarder du côté de l’Allemagne qui a intégré les rondeurs dans les concours standards », explique Séverine de Close.
Dans le contexte actuel de crise sanitaire, l’événement n’a pas pu se tenir normalement. Comment Séverine a-t-elle été choisie ? « Le jury a repris les votes de l’année dernière et a choisi lui-même parmi les élues de 2020. Je pense que mon investissement a été récompensé. J’ai été particulièrement active au sein de l’organisation. On avait des défis photos et vidéos à faire, des représentations à assurer : j’étais toujours là », explique l’heureuse porteuse de l’écharpe.
Un regard positif sur soi
Il faut dire que la quadragénaire est particulièrement militante sur les questions de discriminations qui touchent les personnes en surpoids. Avec sa taille 46/48, Séverine de Close le martèle : « Pour avancer, il faut accepter qui on est et le revendiquer ». Sur certains sites internet de prêt-à-porter, la catégorie « curvy » est séparée de la catégorie «femme». Résultat : certaines clientes se sentent invisibilisées et réduites à leurs rondeurs.
« J’ai passé le stade de la vexation. Personnellement, cela m’arrange que les curvy ou grandes tailles soient distingués des autres catégories, je vais plus vite dans mes achats ! », sourit Séverine de Close. Une mentalité d’acier et un regard positif sur soi, la Haguenovienne espère avec ton titre représenter au mieux les femmes rondes françaises. « Et ce n’est pas une mince affaire ! ».