Maxi Flash : Romain, c’est quoi le projet AJBA ?
Romain Gretz : Ça fait longtemps qu’on a ce projet en tête. On avait sondé d’autres clubs, qui ont refusé. Finalement, on se rapproche naturellement de Brumath et Vendenheim, deux clubs que je connais très bien : j’ai passé 18 ans à Brumath, et Vendenheim, c’est ma troisième année comme entraîneur. Et Hoerdt, ça fait maintenant
8 ans ! C’est une nouvelle structure, une alliance, qui n’est pas une fusion. Les cotisations resteront dans les clubs d’origine. Il y aura une coopération plus poussée, mais les plannings d’entraînements resteront les mêmes.
Et ça va servir à quoi ?
Il y a d’abord un intérêt sportif, puisqu’on va pouvoir présenter des équipes dans toutes les catégories. L’AJBA, ça représente désormais 350 licences, contre une centaine pour chaque club. Ensuite, ça va permettre aux jeunes d’avoir des entraînements communs, et donc plus de diversité dans les partenaires pour progresser. On aura plus de monde sur le tatami. Si on prend les ados, on a souvent des pertes au moment du lycée… Là, ça va créer une belle ambiance, ils seront un peu plus nombreux à se retrouver. L’objectif c’est d’arriver à 450, 500 licenciés. On va déjà être Top 3 du Grand Est en nombre de licences.
Pourquoi ce nom, Alliance Judo Basse Alsace ?
On ne voulait pas forcément être connotés Bas-Rhin. Basse-Alsace c’est l’ancien nom du Bas-Rhin, et quand on sera sur des compétitions de niveau national, on saura vite qu’on vient d’Alsace.
Le logo… Une cigogne, une ceinture noire…
On a jeté quelques bases, et on a travaillé avec un graphiste qui a repris pas mal de codes des trois clubs. Bon, la cigogne, emblème de l’Alsace, mais elle s’envole, parce qu’on veut nous aussi décoller. La forme de la ceinture rappelle le logo du club de Brumath, et les couleurs utilisées sont celles de Vendenheim et de Hoerdt.
Tu es en tout cas tout à fait légitime dans ta nouvelle fonction…
Je serai « simplement » le coordinateur technique de cette alliance. Le fonctionnement de chaque club restera le même, mais c’est vrai que je connais très bien les structures, les gens qui y sont. Ça me tenait à cœur de travailler avec ces trois clubs là.
Un mot sur le nouveau dojo qui se construit à Haguenau ?
Il va être beau ! On a une bonne entente avec Haguenau, on ira voir ça. Après, ça aurait été bien à Hoerdt aussi ! (rires) Il y a un projet de restructuration du centre ici, mais on verra ce que l’avenir nous réserve.