Au bout du fil, l’entraîneur d’Océanne, Martial Anstett, temporise : « Elle n’est que pré-sélectionnée pour les Jeux. On saura mi-juin si c’est bon donc on reste prudents, mais ce sera une déception de ne pas y être, c’est sûr. »
En Croatie, la Haguenovienne visait la finale. Dans le flou depuis des mois, il était compliqué de se jauger par rapport aux autres athlètes. « Mais on a vu dès les premiers entraînements sur place qu’Océanne affirmait son potentiel », se rappelle le coach. « Elle s’est libérée, elle a pris confiance, et sa détermination naturelle a fait le reste. » En témoigne la petite phrase lâchée par Océanne à l’issue de son concours : « Celle-là, je la
voulais ! »
Martial Anstett se montre d’ailleurs admiratif devant sa petite pépite.
« C’est même un diamant », sourit-il, avant d’ajouter que « sa grande force, c’est la gestion des finales. Elle reste concentrée sur les 24 coups. Elle ne lâche rien. » En attendant la sélection olympique – ou non – Océanne prend quelques jours de repos. Avant de revenir avec la même envie de tout gagner. C’est la marque des championnes.