La troisième génération du Kangoo s’éloigne du style camionnette tout en améliorant son ingéniosité, son confort et sa sécurité avec une dotation en série des équipements les plus récents.
Équipements pléthoriques
Capot horizontal nervuré, face avant très verticale et épaules marquées, le style est robuste et athlétique mais surtout s’éloigne de la silhouette cubique et arrondie de la camionnette dont il est dérivé. Pour renforcer cette rupture, Kangoo adopte de série la technologie Full LED à l’avant et à l’arrière et gagne en élégance avec l’intégration complète des vitres latérales et des inserts noir brillant qui renforcent un aspect de grande baie vitrée continue. Il fait le plein d’aides à la conduite, en majorité livrées en série, comme le freinage automatique d’urgence, la surveillance des angles morts, le système de maintien dans la voie, l’aide au parking avant, arrière et latérale ou encore le régulateur et limiteur de vitesse avec freinage en descente. L’interface GPS multimédia sur écran 8 pouces et l’option recharge de smartphone par induction complètent le tableau.
L’intérieur reste toujours un peu austère avec ses plastiques durs mais en option on peut opter pour une planche de bord habillée façon bois. Le volant est désormais réglable en profondeur et les sièges (chauffants !) sont plus ergonomiques, mais manquant de maintien latéral, ce qui améliore la position de conduite.
Atout espace
Ce nouveau Kangoo reprend la plateforme du dernier Scénic et passe à 4,49 mètres de long avec 18 centimètres supplémentaires et 9 cm en largeur à 1,92 m. Il offre ainsi un espace de chargement record avec 775 litres en configuration 5 places qui passe à 3 500 l sièges rabattus et permet de disposer d’une longueur de chargement de 2,70 m sur plancher plat, siège passager avant rabattu. La version plus longue avec 7 places sera proposée l’année prochaine.
L’accès à bord est royal avec des portes qui s’ouvrent à 90 degrés à l’avant et coulissent totalement à l’arrière. Dans l’habitacle avec 491 espaces de rangements, dont celui sur le haut de la planche de bord au-dessus du volant avec son support smartphone amovible et ses prises USB, les maîtres mots sont espace, luminosité et praticité. Seul bémol, la banquette arrière reste fixe.
Un confort de conduite
Côté motorisation, le Kangoo propose à son lancement deux finitions Zen et Intens et trois motorisations : essence de 100 et 130 ch plus un diesel de 95 ch, toutes soumises au malus écologique. Lors de notre essai mêlant traversées de villages, petites départementales et autoroute, nous avons pu tester les versions essence 100 ch et le diesel 95 ch qui s’en tirent assez bien mais sont un peu faiblardes sur les relances pour tirer les 1 577 kg de l’auto à vide. La suspension très (trop ?) souple nuit un peu au comportement mais bénéficie au confort de roulement quel que soit l’état de la route.
Point très positif, l’augmentation de l’épaisseur des vitres contribue à améliorer l’insonorisation de l’habitacle, même si les bruits aérodynamiques restent bien présents à l’approche des 100 km/h. Enfin côté consommation, diesel et essence tiennent leurs promesses de sobriété avec une moyenne de moins de 6 l/100 km pour le premier et de moins de 7 l/100 km pour le second mais restent soumis au malus. Les tarifs du Kangoo 3 débutent à 24 900 € en version TCe Zen de 100 ch et à 25 900 € en Blue dCi 95 Zen.