Le premier trail à VTT des Raideurs fous remonte à 2007. Ils avaient relié Bischwiller à Katowice en Pologne.
« Ce premier voyage rassemblait tous les fondements de nos raids : long trajet, caravane et financement », raconte Jean-Michel Iltis, professeur d’allemand à la retraite et président des Raideurs fous. Les années passent et les raids s’enchaînent : Berlin, Prague, Rotterdam ou encore Istanbul. À chaque fois, une cinquantaine de personnes y participe, de tous les âges et de toutes les sphères. Des lycéens de la seconde à la terminale y sont majoritaires. Ils sont encadrés par des professeurs – en activité ou retraités – et des bénévoles qui les accompagnent sur le trajet et qui sont aux petits soins. De septembre à mars, chaque mercredi, un entraînement d’une demi-journée s’élance depuis le lycée : « Les élèves s’engagent à y participer. Avec ces entraînements, on sait qu’ils vont y arriver », précise le président. Elsa, élève en terminale, a cours le mercredi après-midi et elle ne peut pas s’entraîner. Elle doit s’organiser : « J’essaie de me dégager du temps le week-end. Quand on est seule, ce n’est pas toujours facile de se motiver », précise-t-elle.
Objectif Granville
Le départ du lycée André Maurois est fixé le lundi 28 mars. « Il y aura une grande cérémonie de départ. Des officiels et les élèves du lycée seront présents », détaille Jean-Michel Iltis. 1100 kilomètres de trajet attendent les participants. Plusieurs étapes sont prévues sur le trajet : Gondrexange, Toul ou encore Vitry.
Avant le départ, l’association s’organise pour avoir un hébergement dans chaque ville-étape, tous les cent kilomètres. L’arrivée est prévue le 7 avril, à Granville. Mais pourquoi ce
choix ? « Une ancienne des Raideurs fous, Chantal Mabire, est l’adjointe au lycée de Granville. Nous aurons le droit à un accueil festif », explique le président. Pour financer leurs opérations, les bénévoles organisent une vente de fromages et d’enveloppes photo. Les Raideurs fous sont toujours à la recherche de sponsors. « Bischwiller nous soutient, on les remercie », conclut Jean-Michel Iltis.