Depuis le 16 mars, les hommes homosexuels peuvent donner leur sang dans les mêmes conditions que celles appliquées au reste de la population. Cela n’était plus le cas depuis une loi de 1983, visant à limiter les risques de transmission du VIH. En 2016, cette loi avait été modifiée pour autoriser les hommes homosexuels à donner leur sang après une période d’abstinence sexuelle de 12 mois. En 2020, ce délai avait été ramené à quatre mois. Le niveau de risque baissant régulièrement depuis des décennies, le gouvernement a décidé de lever totalement ce délai et de supprimer toute mention à l’orientation sexuelle dans le questionnaire à remplir avant le don. Des questions sont toujours posées aux donneurs afin d’évaluer le risque. Par exemple, les personnes qui ont eu des partenaires sexuels multiples dans les quatre derniers mois, ou qui ont récemment fait un tatouage ou un piercing, ne peuvent pas donner leur sang.