Maxi Flash : D’une passion, vous êtes vite passé à la profession. Racontez-nous cette ascension.
DJ Smoof : J’ai commencé à me produire dans des soirées privées pour des amis. De fil en aiguille, j’ai commencé à mixer dans des bars, puis dans des clubs à Haguenau et Strasbourg. Ensuite, j’ai commencé à m’exporter aux quatre coins du pays, puis j’ai rapidement passé la frontière, j’ai joué en Allemagne, en Suisse et en Espagne. L’année de mes vingt ans, je me suis installé à Paris et c’est là-bas que ma carrière a décollé. J’ai mixé dans plusieurs clubs. Au même moment, j’ai créé mon autoentreprise.
Êtes-vous fier de votre parcours ?
J’ai vite appris ce que représentait véritablement ce métier. J’ai dû tout apprendre sur le tas. Un DJ, c’est un vrai entrepreneur. Il doit aussi bien gérer l’administratif que sa communication. J’ai dû développer des compétences au fur et à mesure des années. J’ai soif d’apprendre. C’est grâce à ce travail, en toute modestie, que j’arrive à aller plus haut. Dubaï, c’est le fruit de quinze ans de travail. À 25 ans, quand mes potes allaient à la piscine, j’étais chez moi, enfermé, pour bosser. Maintenant, ça paie. Les rêves sont accessibles, mais je garde la tête sur les épaules, et je n’oublie pas d’où je viens.
Depuis peu, vous êtes à Dubaï…
Je suis DJ résident au Five Palm de Dubaï depuis février. C’est l’endroit « in » du coin. Les stars d’Instagram, les influenceurs, les footballeurs et d’autres célébrités le fréquentent. Je suis très fier d’y être. Cette ville est complètement folle. À la base, son côté bling-bling ne m’attirait pas du tout. Mais il y a moyen d’y faire beaucoup de business. Il y a beaucoup de monde et des opportunités.
Quelle est votre actu ?
Le groupe du Five de Dubaï va ouvrir le même complexe à Zurich, en Suisse. À partir du 1er juillet, le projet est d’y mixer quelques mois lors de l’ouverture. Je retournerai à Dubaï ensuite. Je n’ai pas de plan particulier en Alsace, mais tout est possible.