Le monde évolue à pleine vitesse, puisqu’en décembre 2020, PSA et FCA (Fiat Chrysler Automoiles) unissaient leurs forces pour donner naissance à Stellantis en janvier 2021. Voilà donc la marque allemande noyée dans un groupe de 14 marques automobiles. De quoi perdre son identité ! Il a donc fallu mettre un peu d’ordre dans la maison en établissant une hiérarchie et en tenant compte des susceptibilités de chacun.
Parmi les marques généralistes, DS, Alfa Romeo et Lancia ont été classées dans la catégorie « Premium », Peugeot et Opel en « généraliste supérieure » tandis que Fiat et Citroën sont devenues « généralistes » ! Une classification plus subjective qu’objective, si on se rappelle que la marque aux chevrons a donné naissance à la DS19, voiture iconique du 20e siècle, qui a révolutionné le monde de l’automobile par son design et sa technologie. Grandeur et décadence orchestrées par Peugeot et ratifiées désormais par Stellantis dont le patron portugais Carlos Tavarès préfère mettre en avant la « qualité allemande ».
Essence, Diesel et Hybride
Voilà donc la nouvelle Astra qui va surfer sur la légendaire fiabilité germanique, ce qui est un peu de l’histoire ancienne car, bien qu’assemblée en Allemagne, elle est bâtie sur une plateforme déjà partagée par bon nombre de Peugeot, Citroën et DS, des blocs moteurs-boîtes également de cette même origine, et donc des boîtes automatiques du Japonais Aisin.
Il s’agit donc, en essence, d’un 3 cylindres 1,2 litre turbo conjugué en 110 et 130 ch, d’un Diesel 4 cylindres 1,5 litre de 130 ch et d’un hybride rechargeable composé d’un 1,6 litre turbo essence 150 ch épaulé par un moteur électrique de 110 ch. Le système développe 180 ch, associé à une boîte automatique à 8 rapports (prix de départ à 33 550 €). Une version 225 ch viendra compléter l’offre en fin d’année et une Astra 100 % électrique verra le jour en 2023.
Un confort bienvenu
Il est quand même curieux de constater que Stellantis continue de faire l’impasse sur une version « hybride », celle qui fait l’essentiel des ventes chez la concurrence. Même Renault a compris son intérêt commercial et ne le regrette pas.
Pour jouer la carte écolo, l’Astra va donc devoir compter sur son modèle « hybride rechargeable ». Sur la route il donne toute satisfaction pour ses performances et sa tenue de route impeccable, qui rappelle forcément celles de la Peugeot 308, d’où un confort bienvenu chez Opel. Mais c’est en zone urbaine que son intérêt est évident et que les 60 kilomètres en silence et sans émission sont réalisables.
Aussi, pour ceux qui n’utilisent leur voiture que pour de longs trajets, le 130 ch essence conserve tout son intérêt, moins lourd (et bien moins cher), son comportement se montre plus alerte et sur autoroute plus sobre.
Un style particulièrement réussi
Cette nouvelle Astra offre un panel complet d’aides à la conduite, et l’affichage tête haute est apprécié comme la caméra 360° très utile pour les manœuvres délicates. Enfin, longue de 4,37 m, sa robe est particulièrement réussie grâce à un design épuré, des phares et des feux très fins en L, lui donnant une certaine élégance italienne. La planche de bord est de la même veine, avec deux larges écrans qui ne forment qu’un seul bloc, lisibles et fonctionnels.
Pratique également, le coffre modulable est d’une bonne capacité (jusqu’à 1 340 litres), bien que les batteries de la version hybride rechargeable la réduisent de 10 %.
Prix de départ de l’Opel Astra à 25 050 €.