Avant le covid, l’association Club Go avait pour habitude d’organiser des ateliers de fabrication de pains au château du Liebfrauenberg : « Une fois la crise sanitaire passée, nous avions le projet de construire un four communal », raconte Freddy Cuntz, maire de Gœrsdorf-Mitschdorf. « En 2021, nous avons investi les locaux de l’ancien presbytère protestant et décidé que le four serait installé dans le jardin, sous un abri », ajoute-t-il. Ainsi, la commune s’est rapprochée de l’entreprise Knepfler Frères, basée à Soufflenheim : « Nous leur avons acheté un four en kit. Des bénévoles passionnés et des personnes du conseil municipal se sont chargés de l’assemblage. Les élèves du lycée professionnel Heinrich-Nessel de Haguenau ont aussi mis la main à la pâte en construisant le coffrage ». Par l’intermédiaire de Nathalie Marajo-Guthmuller, la mairie a pu profiter d’une subvention de 4 000 € de la CeA : « Cela nous a permis de financer plus de la moitié du projet »,
se satisfait le maire. Maintenant terminé, le four est prêt à accueillir ses premières cuissons : « Nous pouvons y faire cuire une quinzaine de pains par fournée ».
Une inauguration festive
Le samedi 26 octobre au presbytère protestant, à partir de 11h, l’inauguration officielle du four communal commencera avec des discours officiels. Le groupe de reconstitution « La 108e de ligne », une association établie à Sessenheim, proposera une présentation de l’armée de l’époque révolutionnaire.
À travers leurs actions, leur objectif est de s’immerger et d’approcher au plus près des conditions de manœuvre, d’habillement et de vie des soldats de cette période. Ils aborderont également le rôle du pain à la Révolution, pour coller au mieux à l’actualité. En parallèle, animations et spécialités culinaires alsaciennes seront proposées jusqu’à 17h. Une fois inauguré, le four sera utilisé pour divers événements : « Nous aimerions proposer des ateliers de fabrication de pain une fois par mois, ouverts à tous. Nous organiserons aussi d’autres actions ponctuelles, comme la conception du bretzel de Nouvel an, les maneles de la Saint-Nicolas ou encore diverses soirées tartes flambées, par exemple. L’idée est de partager ces anciennes recettes, de les remettre au goût du jour et qu’elles ne tombent pas dans l’oubli », conclut Freddy Cuntz.