Depuis quand exercez-vous ce métier ?
Cela fait 25 ans. D’abord, j’étais salariée, puis j’ai ouvert ma cave à Bischwiller il y a deux ans. Je fais mes propres choix, je propose des vins accessibles à tous, j’aime conseiller les clients. Chaque année, je me rends à des salons pour sélectionner des vignerons. C’est un métier passionnant. Je suis également secrétaire générale de la Fédération des cavistes indépendants.
Est-ce la première fois que vous participez à ce
concours ?
Oui. Il est organisé tous les deux ans et je suis cela de près. Maintenant, j’ai envie de tester mes connaissances, de voir où j’en suis. Pour l’instant, j’ai passé avec succès l’étape de présélection. J’en suis très contente, je me prête volontiers au jeu.
En quoi consistait cette première étape ?
Au début, il y avait 200 participants. Nous avons répondu à un questionnaire, puis 40 candidats ont été retenus pour l’épreuve qualificative. Elle aura lieu le
14 septembre en Champagne, avec des parties théorique et pratique. La finale opposera 8 candidats en octobre à Paris. Les hommes sont plus nombreux dans les métiers du vin, notamment parce que c’est physique, mais ça évolue, nous sommes 6 femmes encore en lice.
Êtes-vous prête ?
J’ai ressorti tous mes livres et je révise. Je pense que ce sera difficile. Je suis habituée aux dégustations, puisque cela fait partie du métier. En revanche, une épreuve de dégustation à l’aveugle demande beaucoup de concentration et une bonne mémoire ! Il faut essayer de trouver la région d’où vient le vin, son appellation. C’est un grand défi que je me lance !