dimanche 24 novembre 2024
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BCNA, ode à la stabilité

Les « Pinks » réalisent une saison plus qu’intéressante en Nationale 2. De l’objectif maintien, elles ont doucement glissé vers l’objectif Top 4, et sans avoir trop tiré sur la machine. Trois questions (et demie) au coach Maxence Barthel, 32 ans.

Maxi Flash : 13 matchs, 9 victoires, 4 défaites… C’est ce que tu avais imaginé ?

MB : Si on part sur l’avant-saison, le changement de staff (il a remplacé Olivier Bady, ndr), on est un peu mieux que prévu. La saison dernière, c’était la première fois que le club réussissait le maintien en N2, donc l’idée c’était de se conforter dans ce championnat, en essayant de chercher un maintien ‘confortable’. On est très satisfait. On peut viser un Top 6 et essayer de faire mieux que la saison dernière en allant chercher 13 victoires. On le doit à une certaine stabilité. Six filles sont restées, elles ont l’expérience, le club a l’expérience aussi… La cohésion est très forte.

Sur 9 victoires, il y en a 7 à l’extérieur… Du coup : c’est quoi le problème à domicile ?

C’est la vraie question ! Si on regarde, on relativise : sur les sept à l’extérieur, on gagne chez les six derniers. Et à domicile, on a pris tous les gros. Néanmoins, en déplacement, on est sans pression, les filles se posent moins de questions. Le plus gênant, à domicile, c’est le contenu. On a le droit de perdre, mais on a fait quelques mauvais matchs.

Comment tu vis cette expérience, au relais d’Olivier Bady qui avait mis en place des choses, et qui a dû s’éloigner pour des raisons personnelles et professionnelles ?

Olivier, je l’ai contacté pour avoir des infos sur le club, sur les joueuses, on a eu des échanges, mais c’est tout. Il ne peut plus s’impliquer de toute façon. Pour moi, venir ici, c’était un peu un plan de vie. Je suis né à Strasbourg, mais je n’ai jamais vécu en Alsace alors que j’ai de la famille ici. J’ai entraîné cinq ans à Chartres, et je voulais entamer une reconversion professionnelle pour obtenir un diplôme de sommelier-caviste. Du coup, en plus de ces études, j’ai eu la possibilité d’entraîner à un bon niveau, tout en me rapprochant de ma famille. Pour moi, c’était vraiment le projet idéal.

Sommelier-caviste ? On sait déjà comment célébrer les victoires !

Et non ! Les filles ne sont pas très vin malheureusement ! (rires) 

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