Lorsque Marlène Schiappa défendait son projet de loi contre la polygamie, elle avait dit : “On ne va pas s’interdire les plans à trois”. Grâce à ce bon mot, elle a reçu le Grand Prix de l’humour politique. Ça claque ! « C’est bon de rire », a commenté ma voisine qui commente beaucoup en ce moment. On rit tellement jaune ces temps-ci, avec le sentiment d’assister à un spectacle d’improvisation permanent, que ça fait un bien fou cet humour à deux ou trois balles. Voire à deux ou trois trous de balle donc. Bon, Marlène Schiappa n’est pas Blanche Gardin, ni une blanche colombe apparemment, mais on peut reconnaître qu’elle est un rayon de soleil dans le potage. Au-delà de toute opinion politique (ça existe encore cette formule ?), je préfère l’humour de Marlène à celui de Valérie Pécresse. Les bons mots et les plans à trois c’est pas son truc, c’est certain. Pourtant elle a été drôle la candidate de la Droite quand elle a dit que Ciotti serait son Charles Pasqua. Ça claque aussi ça non ? Physiquement, elle me rappelle beaucoup ma prof de maths de 3e. Croyez-moi, cette année-là on ne s’est pas beaucoup roulé par terre, sauf le jour où elle a coincé sa couette dans la fermeture-éclair de sa braguette, c’est vrai on portait long à l’époque. Si elle était encore de ce monde, certain que Canard (c’est comme cela qu’on appelait Mademoiselle Jacqueline) aurait été choquée des propos de Marlène et qu’elle aurait aimé voir Valérie et son Charles grimper dans les sondages, et beaucoup moins Marlène au rideau. Voilà pour cette semaine, je crois que ma voisine a une mauvaise influence sur moi. Heureusement, les vacances de Noël approchent… et je pense aux proches de Valérie qui vont galérer pour ses cadeaux, alors que ceux de Marlène devraient être plus inspirés. Sinon, ma voisine a quelques bons plans qui claquent, ou plus si affinités.