Le foot français compte aujourd’hui 1200 arbitres féminines, c’est 49% de plus en cinq ans seulement! Une croissance qu’il faut mettre en parallèle avec la pratique du football, puisque c’est là qu’on va pouvoir recruter de nouvelles arbitres. C’est le cas de Margaux, ancienne arrière-droite, reconvertie arbitre : « J’ai joué pendant quatre ans, et puis j’ai fait la formation presque par hasard. Les formateurs m’ont impressionné ! Et puis dès les premiers matchs, ça m’a plu… »
Aujourd’hui, Margaux espère décrocher sa validation fédérale, qui lui permettrait d’aller arbitrer les U19 nationaux. En U17, elle note quand même « qu’il y a plus de respect quand on arbitre les garçons que les filles. Il reste quelques attitudes machistes, mais globalement il y a plus de réserve. » Celle qui se fit favorable à la VAR, « parce que parfois, ça va très vite », a aussi revu son jugement en endossant l’uniforme : « Quand j’étais joueuse, j’ai dû mal parler plusieurs fois à des arbitres (rires). Maintenant, même devant la télé, c’est moi qui dois expliquer pourquoi l’arbitre a sifflé tel ou tel truc. »
Pour convaincre celles qui hésiteraient à se lancer, Margaux affirme aussi que l’arbitrage lui a beaucoup apporté d’un point de vue personnel : « Je prends davantage mes responsabilités, je me suis plus ouverte aux autres. » Reste à suivre les pas de Stéphanie Frappart, jusqu’à la Ligue 1 !