Il y avait peu de voitures qui passaient, mais des tanks souvent, rue des Fourmis ; les gamins, on adorait. Aujourd’hui ce sont des Range Rover, quelle horreur. Après-guerre, comme un vague sentiment de reconnaissance, aujourd’hui on croit déceler comme une piètre arrogance.
Dans les chars, ils ressemblaient à des héros, ils s’arrêtaient pour jouer au foot. Dans les 4×4, ils foncent, méfiance, peut-être des voyous.
Ambroise Perrin