Son parcours, de l’électro jusqu’à la house avec un bref passage par le hip-hop a été jalonné d’expériences marquantes, forgeant son identité musicale très tôt dans une carrière qui a débuté très fort.
Le Haguenovien DJ Valak, de son vrai nom Simon Kiennemann, tient la cadence. Il a été invité à composer la set-liste de l’ouverture de la finale de coupe de France de football, il s’est inscrit au Redbull Freestyle, le plus grand concours de DJ du monde et il a fini troisième. En 2018, et seulement trois ans après ses débuts, il a été appelé pour devenir DJ résident au VIP ROOM, une grande boîte au Luxembourg.
Une expérience marquante et très formatrice, mais qui l’a conforté dans l’idée de vouloir faire autre chose : « Je pensais m’être trouvé en me disant que j’aimais tous les styles, et que je n’arriverai pas à me cantonner à un genre. Ces différentes expériences m’ont énormément poussé, c’était une période très faste, mais quand j’allais mixer en boîte de nuit, je ne me retrouvais pas vraiment… il y avait comme une fracture », se souvient-il.
C’est en travaillant que l’on devient artiste
Après des voyages au Népal, en Jordanie et au Japon, il s’est lancé à la recherche d’authenticité. Il est plus à l’écoute de ses envies et souhaite développer des sonorités plus personnelles, s’éloignant des boîtes de nuit généralistes pour se rapprocher de la composition, loin des diktats imposés par les courants de la musique mainstream dans son milieu.
«Je me trouve de plus en plus musicalement, mais je suis encore à la recherche de ce que je peux devenir en tant qu’artiste», confie Simon, qui publie désormais ses mix sur YouTube, et cherche à monter des projets avec des compositeurs plus « classiques ». Mais le DJ n’a pas l’intention d’abandonner les platines, il prend toujours autant de plaisir à se produire en boîte de nuit à l’occasion de sets plus intimistes, même si ces derniers temps, il travaille ses compétences, au piano et au saxophone, toujours en quête de progresser et de diversifier ses gammes.