Certains se sont arrêtés pour profiter des jeux en libre accès, d’autres pour s’essayer à la réalité virtuelle ou encore suivre des conférences, mais ce salon est surtout l’occasion rêvée pour les joueurs compétitifs et les clubs d’e-sports de s’affronter, communiquer et créer des connexions professionnelles. Cette année, deux organismes qui participent à la professionnalisation du jeu compétitif étaient présents : l’école de formation Hélios Gaming School et le tout jeune E-sport Club de Strasbourg (l’ECS).
Associer les joueurs
L’équipe de l’E-sport Club de Strasbourg n’existe que depuis septembre 2018, et pourtant, leur croissance a été explosive. Comme dans une équipe de football amateur, et comme souvent dans l’e-sport, ses joueurs ne gagnent pas leur vie avec le jeu vidéo et jouent surtout par passion et amour de la compétition.
Jordan Christmann, dit « Falcoplay », le président de l’association et son ami et collègue au civil Nicolas Perrin, ou « Grimjoww », vice-président de l’association, sont loin de mener la vie de star, comme certains pourraient l’imaginer, de tous les joueurs compétitifs. Ils travaillent, comme tout le monde, et se réunissent en communauté pour partager leur amour du jeu en convention, en live et en tournoi locaux : « On est encore loin, on est encore jeunes, mais si l’on a choisi le nom de l’E-sport club de Strasbourg ce n’est pas anodin, on sait ce que l’on souhaite représenter. »
Entreprendre le changement
A l’ECS comme dans les autres clubs, les équipes sont entraînées par des coachs spécialisés. Une école de formation comme la Hélios Gaming School dépasse largement cet encadrement classique et propose plusieurs cursus à travers plusieurs formations, avec des cours théoriques et de pratique, comme un cursus classique en école privée.
Thomas Willaume est le fondateur du groupe co-gaming qui englobe une équipe d’e-sport ainsi que l’école et un futur projet de maison d’édition. Pour lui « le talent ne suffit plus, il faut un environnement total et complet ». Avec
14 salariés et 46 élèves l’an prochain, cette école est l’une des nombreuses passerelles qui sont nées partout en France. « Les gens disent que l’e-sport se développe sans le comprendre ou le quantifier, mais c’est nous qui développons l’e-sport. »