Vous m’avez manqué. Le cri du cœur du Stade de la Meinau à ses supporters – dans une vidéo magnifique éditée par le Racing l’an passé – pourrait aussi bien s’appliquer à ces comédiens que l’on prend plaisir à retrouver chaque année depuis plus de 30 ans. Denis Germain, Patricia Weller, Nathalie Mercier et autres Raphaël Scheer, avec ou sans accent, avec toujours cette énergie incroyable, remettent enfin le couvert pour titiller les politiques du coin, dans cette tradition très alsacienne du cabaret. Enfin, parce que
« ça fait deux fois qu’on vend des billets qu’on doit rembourser », rembobine le metteur en scène Daniel Chambet-Ithier. Le dernier en date, à Noël, « Quoi qu’il en Scoute », avait dû être annulé au dernier moment. « On avait vendu 600 billets, mais on ne l’a pas joué. On s’en remettra. On a récupéré deux, trois tableaux de cette pièce, mais l’essentiel était tourné vers Noël, donc on a laissé ça dans des cartons. »
Toujours au plus près de l’actualité
Comme chaque année, la conférence de presse de la Revue Scoute ne nous apprend pas grand-chose ! D’abord parce que la troupe aime garder le secret, ensuite parce que beaucoup de choses sont peaufinées, ajoutées, ou retirées au dernier moment. Quelques pistes néanmoins :
« Il y a évidemment une part de la revue qui va traiter de la pandémie, mais de manière totalement décalée : un Alsacien qui fabrique son vaccin, un resto clandestin contrôlé par des flics, des choses comme ça… Mais je ne peux pas en dire plus, je ne vais pas tout vous dévoiler ! »
La grosse nouveauté, c’est le changement de salle. La Briquetterie de Schiltigheim a été transformée en centre de vaccination jusqu’au mois d’août, et il a fallu trouver un point de chute. Du 9 au 21 juin, ce sera au théâtre La Scène à Strasbourg, un peu plus petit, mais qui avait l’avantage d’être disponible. La Revue Scoute fera ensuite escale à l’espace Rohan de Saverne (25-27 juin) et plus tard à la MAC de Bischwiller (8-10 juillet).