mardi 11 mars 2025
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La Tourbillon Bugatti fait souffler le vent de la passion et du luxe

Avec son V16 hybride de 1 800 chevaux, son design inspiré de l’horlogerie fine et son prix astronomique de 3,8 millions d’euros, la nouvelle Bugatti Tourbillon s’impose comme la reine incontestée des hyper-sportives.

L‘attente fut longue, mais elle en valait la peine ! Bugatti fait résonner trompettes et tambours au Mondial de l’auto de Paris en s’avançant avec la digne héritière de la légendaire Chiron et ses 500 exemplaires produits depuis 2016. La Tourbillon, nouvelle hyper-sportive hors du commun, s’inscrit dans la lignée des modèles d’exception, tout en repoussant encore plus loin les limites du possible. Avec ses 1 800 chevaux, la belle se positionne au sommet de la catégorie, surpassant ses rivales comme la Koenigsegg Jesko Absolut ou l’Aston Martin Valkyrie.

Luxe à la française

Côté style, la Tourbillon fait évoluer le langage esthétique de Bugatti sans pour autant faire table rase du passé. On retrouve la signature en fer à cheval de la calandre, mais celle-ci s’élargit pour dominer une face avant plus massive et agressive. Les optiques affinées adoptent une nouvelle signature lumineuse, tandis qu’une arête centrale parcourt le capot et le toit, rappelant subtilement la crête dorsale de la mythique Type 57 Atlantic.

Le profil conserve la ligne en « C » caractéristique, mais innove avec des portes à ouverture en élytre, un clin d’œil aux supercars italiennes qui ne manquera pas de faire jaser les puristes. À l’arrière, un diffuseur imposant et des sorties d’échappement étirées soulignent la largeur de la voiture, tandis que la signature lumineuse s’inspire de la célèbre La Voiture Noire.

L’habitacle de la Tourbillon est un savant mélange de tradition et d’innovation, où l’artisanat d’art côtoie la haute technologie. Bugatti a choisi de s’inspirer de l’horlogerie, avec un tableau de bord composé de plus de 600 pièces en titane et pierres précieuses, assemblées avec une précision digne des plus grands maîtres horlogers français. Cette approche singulière tranche avec la tendance actuelle des écrans géants omniprésents. Un unique écran HD, habilement dissimulé derrière un panneau de verre, n’apparaît que sur demande du conducteur. Le volant à moyeu fixe, une rareté dans l’industrie, offre une vue dégagée sur les instruments analogiques, dont le compteur gradué jusqu’à 550 km/h fait rêver. La console centrale en verre de cristal et aluminium anodisé est un véritable bijou d’ergonomie.

Comme un ouragan

Sous le capot, ou plutôt derrière les sièges, se niche le cœur battant de la bête : un V16 atmosphérique de 8,3 litres développant 1 000 chevaux, fruit d’une collaboration avec le spécialiste Cosworth. Ce monstre mécanique est épaulé par trois moteurs électriques totalisant 800 chevaux supplémentaires ! Les performances annoncées donnent le vertige : 0 à 100 km/h en 2 secondes, 0 à 300 km/h en moins de 10 secondes et une vitesse de pointe de 445 km/h. La batterie de 80 kWh offre une autonomie électrique de 60 km, un détail presque anecdotique pour une telle machine.

L’agrément de conduite promet d’être exceptionnel, avec un rapport poids/puissance de 1,2 kg/ch et des suspensions en aluminium forgé. La gamme se limite à cette unique version, produite à seulement 250 exemplaires, chacun facturé 3,8 millions d’euros… avant personnalisation. Un tarif stratosphérique qui place la Tourbillon dans une galaxie à part, loin des considérations du commun des modèles, mais finalement dans la droite ligne de la philosophie de Bugatti : créer l’extraordinaire, quel qu’en soit le prix.

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