« Depuis 2015, concevoir ce type de mandalas concilie mon besoin de création et mon besoin d’être à l’extérieur. C’est pour moi un moment de détente », explique Patrick Straub.
D’abord dans le sable de Bretagne lors de ses vacances, puis, en Alsace et dans le Jura, l’artiste trace des mandalas géants. Quand les conditions le permettent, il en réalise dans la neige. Cet hiver, quelques œuvres sont venues s’ajouter à sa collection éphémère d’une vingtaine de dessins géants. Sa technique est toujours la même: à l’aide d’un piquet et d’une ficelle, il trace tout d’abord des cercles, puis les remplit. Pour le motif, il s’inspire de la nature environnante et de son humeur du moment.
Parfois, un animal passe et laisse une trace : « Je considère que cela fait partie de la réalisation et ça me plaît bien ! J’apprécie le contact avec la nature ». Une fois son dessin géant terminé, il utilise son drone pour voir le résultat et envoie une photo à sa petite-fille, Éva 9 ans, qui vit en Russie. Il diffuse également ses photos sur sa page Facebook (qui porte son nom), pour faire partager son bonheur au plus grand nombre : « Je me suis rendu compte que mes créations plaisaient et qu’elles rendaient les gens heureux, surtout pendant les confinements ! », conclut Patrick Straub.