Plus d’équipements et de confort
Depuis sa naissance en six générations (du T1 au T6), Volkswagen a vendu presque douze millions d’exemplaires de son Combi rebaptisé Transporter. Avec le T6.1, il subit une mise à jour pour le mettre au top, surtout au niveau des équipements et du confort. Côté esthétique, c’est léger avec un nouveau dessin du pare-chocs et une calandre rappelant celle des berlines VW, des phares H7, une nouvelle gamme de jantes alliage. Dans l’habitacle, l’habitabilité des 7 places est toujours remarquable avec les deux sièges de la rangée 2, coulissants et pivotants, qui permettent de faire salon… ou bureau face à la rangée 3, grâce à une petite table coulissante et fournie en série. En allongeant tous les sièges, on peut même obtenir un vrai couchage. Seul bémol, ces assises sont un peu lourdes à manier. Le tableau de bord reçoit désormais le « Digital Cockpit » avec écran de 10,25 pouces et obéit à la commande vocale. La planche de bord a été entièrement redessinée pour intégrer plus de rangements à la fois pour le conducteur et le passager avant. Le volant multifonction est également nouveau et permet d’accéder d’un seul clic aux différentes configurations d’affichage du « Digital Cockpit ». Enfin, il reçoit des équipements de série plus fournis comme les commandes électriques depuis le tableau de bord ou la clé des portes latérales coulissantes, et de nouvelles aides comme le maintien automatique de trajectoire, l’ACC et l’assistance au stationnement. La fonction ‘’Trailer Assist’’ simplifie les marches arrière avec une remorque.
Notre Multivan d’essai était animé par un TDI 150 ch avec une boîte DSG7 et transmission 4Motion en version Carat Édition, le transformant ainsi en un véhicule capable de rivaliser avec les meilleures berlines avec son châssis bien rigide et son excellente suspension. Il épate par sa maniabilité, sa vivacité et son confort, et ce, malgré ses 5,40 mètres et son poids (2 300 kg). Ce dernier se rappelle d’ailleurs à vous à vitesse élevée lors des freinages qui manquent un petit peu de mordant et demandent à être bien anticipés. L’option châssis adaptatif DCC en rajoute heureusement en offrant trois lois d’amortissement : Normal, Confort ou Sport. La nouvelle direction assistée électromécanique très précise qui peut s’adapter à vos besoins fait vraiment merveille. L’insonorisation de l’habitacle a aussi été améliorée et fait totalement oublier que l’on est dans un véhicule dérivé d’un utilitaire. Bref, son seul défaut est son prix, car à 78 600 €, hors options, c’est un peu cher, d’autant qu’il faut en plus y ajouter le malus maximum avec 237g de CO2 !