Lancé en 2013, le coupé de la Classe A a été produit à 750 000 exemplaires. Fort de ce succès le constructeur à l’étoile lui a apporté de multiples améliorations qui le distinguent encore plus de sa Classe d’origine et lui donnent des allures de mini CLS.
Un design épuré
La ligne générale de la voiture a été affinée et lui donne un caractère incomparablement sportif et élégant. Le cx a ainsi été porté à 0,23 alors que des voies plus larges en hausse de 63 mm à l’avant et de 55 mm à l’arrière, combinées à un centre de gravité bas, apportent au CLA non seulement une allure très sportive, mais aussi un comportement dynamique bien réel.
Par rapport au modèle sortant, cette nouvelle version est plus longue de 4,8 cm (4,688 m), plus large de 5,3 cm (1,830 m) mais plus basse de 3,3 cm (1,439 m). L’empattement a pris 30 mm, ce qui profite à l’habitacle et donc aux passagers. Mais, à l’arrière, la garde au toit reste insuffisante pour des adultes. Le coffre de 460 l a perdu 10 l mais gagné 113 mm en largeur pour faciliter l’accès et 24 mm en profondeur.
Confort routier
haut de gamme
Le CLA est équipé de série d’un train de roulement confort à suspension acier doté de jambes de force McPherson à l’avant. À l’arrière, un essieu à bras multiples découplés sur les plans acoustique et vibratoire est équipé de ressorts hélicoïdaux. Des barres stabilisatrices de plus gros diamètre à l’avant et à l’arrière réduisent l’inclinaison latérale. Un système d’amortissement réglable et adaptatif disponible en option permet au conducteur d’opter pour un dosage offrant un confort renforcé ou une sportivité accrue.
Résultat, ce nouveau CLA est bien plus confortable que le précédent. Le toucher de route est feutré même en conduite dynamique. Et grâce à ses voies larges, il reste collé au sol, sans jamais prendre de roulis, bien servi par une direction assez directe et très précise. Même en configuration standard, avec des jantes larges, l’amortissement est assuré, tandis que la caisse ne s’incline jamais vraiment dans les virages en conduite sportive. Bref, avec ce CLA, Mercedes offre un confort routier de haut de gamme qui le rend très polyvalent, à l’aise dans toutes les conditions de conduite.
Place au tout digital
Dans l’habitacle, tout progresse également par rapport à la mouture précédente. Les matériaux, les ajustements et le design sont plus soignés. Et, surtout, le digital règne en maître sur la planche de bord qui s’étire sans aucune rupture d’une porte à l’autre. L’écran qui la surmonte est totalement indépendant et ne manque pas d’allure. Il est disponible en trois versions : avec deux écrans de 7 pouces (17,78 cm), avec un écran de 10,25 (26 cm) et avec une variante double écran de 10,25 pouces. Les buses de ventilation façon turbines constituent un autre point fort sur le plan esthétique. Le nouveau CLA bénéficie de la toute dernière version du système de commande vocale capable de comprendre des instructions complexes et d’y répondre.
Quatre motorisations
La gamme CLA coupé 4 portes repose sur deux finitions : Progressive Line et AMG Line (+1 650 €) avec des éléments de style plus sportifs, et sur quatre motorisations. En essence, les 180 et 200 sont équipés du moteur 1.3 développé avec Renault et disposent de la coupure de deux cylindres à vitesse stabilisée avec des puissances respectives de 136 et 163 ch. Ils ne sont disponibles qu’avec la boîte double embrayage à sept rapports. Le haut de gamme est occupé par le 250 4MATIC et ses 4 cylindres 2 l de 224 ch.
En diesel, il faut se contenter pour l’heure du bloc 1,5 l partagé avec Renault pour le 180d (116 ch) en BVM6. Ensuite, comme sur la Classe A et la Classe B, on retrouvera le moteur 2 l pour le 200d (150 ch) et pour le 220d (190 ch) avec une boîte auto 8 rapports.
Pour notre part, lors de notre essai sur les routes allemandes, nous avons particulièrement apprécié le CLA 200 bien assorti aux qualités dynamiques du châssis du CLA avec les relances énergiques que lui procure son couple de 250 Nm. Capable de s’adapter à tous les types de circulation, cette motorisation se marie parfaitement à la boîte automatique 7 rapports et sait se montrer discrète. Elle reste relativement sobre avec une consommation d’un peu plus de 7,5 l aux 100 km, relevée à l’issue de notre parcours qui nous a emmenés des montagnes bavaroises aux rues de Munich en passant par les routes de campagne et l’autoroute.