Tout est mathématique. On s’en rend compte dès qu’on y pense. Et comme il y a toute la semaine un congrès international de mathématique et de physique au PMC de Strasbourg, et bah j’y ai pensé.
Les maths, ça sert à quoi ? C’est souvent ce que demandent les petits écoliers, collégiens ou plus grands lycéens devant des concepts qui parfois leur échappent. Mais c’est parce qu’ils n’en saisissent pas l’intérêt.
Rien que de regarder la date du jour fait déjà appel à des notions mathématiques, qui ont été appliquées pour définir la course de la Terre autour du Soleil, puis en définir un découpage de l’année, entre jours, heures, minutes et secondes.
Qui ira dire le contraire ?
Le découpage d’un terrain de foot, entre mètres, nombre de joueurs, nombre de touches de balles et points marqués au classement… Des maths ! Les doses qu’on utilise pour réaliser une superbe tarte aux mirabelles (oui, oui, elles arrivent, promis), encore des maths ! L’inflation qui alourdit les tickets de caisse de 18%, la TVA à 5,5 ou 20%, les ristournes pendant les soldes… Toujours des maths !
Votre summer body – d’ailleurs on en est où ? – répond aussi à tout un tas de questions mathématiques, et ce n’est pas qu’une question de physique. Les chiffres (donc les maths) ont ceci de particulier qu’ils sont implacables. 5 kilos de trop, c’est 5 kilos de trop.
Vous savez ce qu’on dit : les hommes mentent, pas les chiffres. Mais si je vous dis, par exemple, que 83% des lecteurs de Maxi Flash adorent ma chronique, qui va venir dire le contraire ? Et surtout, qui parmi vous ira vérifier ? Je sais que je radote, mais c’est là l’intérêt d’avoir des journalistes pour vous mâcher le travail.
Mais de vous-mêmes, dites-vous que si les hommes mentent, alors il vaut mieux parfois se méfier de certains chiffres, qui, eux, n’ont pas demandé à être là.