Revenu d’outre-tombe en 2014, le groupe PSA marche, depuis, sur l’eau. Le Lion a retrouvé l’appétit et, après le rachat réussi d’Opel, est prêt à faire de nouvelles acquisitions stratégiques. « Tout est ouvert, si on gagne de l’argent, on peut rester maître de son avenir, on peut rêver de tout », expliquait déjà, en mars dernier, Carlos Tavares. De nouveau interrogé sur le sujet par l’édition indienne du magazine Autocar, le patron du groupe, s’est dit intéressé par le rachat de Jaguar et de Land Rover au géant indien Tata, qui connaît quelques turbulences. L’avantage pour PSA serait de faire main basse sur des marques qui jouissent d’une très bonne image à l’étranger, notamment en Asie, où les firmes françaises ont encore du mal à se hisser au niveau des grands noms du premium. Pour le moment, aucun des acteurs n’a avancé ses pions. Le mauvais bilan carbone de Jaguar-Land Rover pourrait d’ailleurs être un frein à ce rapprochement. Pour autant, un fauve pourrait bien en avaler un autre.