Avec Yves Roethinger, c’est la bonne question. Il aime ça et ne boit que du bon. Avec lui, on peut partir en discussion vinique et poétique sur le champ, toutes affaires cessantes. Sa seconde religion est le Bordeaux, incluant le Libournais, le Sauternais et le Médoc, il vénère Saint-Émilion, Saint-Estèphe, Saint-Julien. Le voilà, arrivant malicieux avec un double magnum et pas d’un petit château maigrelet : un grand Saint-Estèphe, Château Tronquoy Lalande 2016. Un vin bien concentré aux arômes de cerises et mûres avec des tanins encore fermes qui confirment qu’il pourrait encore attendre. Mais Yves est généreux et sa passion d’œnophile, il aime la partager avec ses proches. Le double magnum est rare, c’est trois litres de plaisir à carafer pour servir une tablée d’amis. Ce jour, nous étions plus que 4 et comme disait Winston Churchill : « Le magnum est parfait pour deux gentlemen, surtout si l’un d’entre eux ne boit pas »
Yves Roethinger est expert-comptable et commissaire aux comptes, associé de la Secal. Ses capacités d’analyse, de mémoire et d’évaluation lui permettent une approche cartésienne du vin jusqu’au moment d’extraire le bouchon et humer. Nous entrons alors dans une autre sphère, faites de volupté, d’arômes, de saveurs… Une autre échelle de valeurs à faire fondre le plus ingénieux des analystes financiers.
Gsund’heit ! (à votre santé, avec modération !)
