L’année dernière, la 6e édition a attiré plus de 2 400 spectateurs. La prochaine s’annonce déjà exceptionnelle. Qu’est-ce qui fait le succès de l’European Futsal Cup ?
Nicolas Gross : Dès la première édition, j’ai utilisé le meilleur de tous les tournois auxquels j’ai participé. J’ai su m’entourer de bénévoles en or pour lui donner vie, mais aussi d’une soixantaine de partenaires fidèles – institutionnels ou privés -, sans qui le tournoi qui représente près de 100 000 € de budget ne pourrait avoir lieu.
Quel est le profil de cette 7e édition ?
Nicolas Gross : Il y aura vingt équipes en lice. Le samedi, deux poules de cinq équipes s’affronteront le matin, et deux poules de cinq l’après-midi. La salle sera équipée d’un revêtement spécial et adapté, c’est une nouveauté. Parmi les équipes présentes, il y aura des noms locaux comme le Racing Club de Strasbourg, Oberhausbergen ou encore l’AS Strasbourg, des clubs nationaux reconnus comme l’Olympique Lyonnais, l’Olympique de Marseille et le PSG, mais aussi des cadors internationaux comme le FC Barcelone, la Juventus de Turin, le Slavia Prague et même Arsenal. C’est une première pour eux. De plus, il y a une petite histoire entre les Gunners, la France et surtout l’Alsace, par le biais d’Arsène Wenger. La finale est prévue le dimanche à 17h.
Il y a du futsal, mais pas que…
Nicolas Gross : C’est vrai. L’événement est attaché à des valeurs humanitaires et sociétales. Le week-end doit être riche footballistiquement, sportivement et culturellement parlant. Le samedi, les jeunes et leurs éducateurs auront une demi-journée libre pour visiter la ville et ses environs. De plus, les équipes francophones seront hébergées dans trente-six familles d’accueil locales.
Vous soutenez l’association Le Sourire d’Hugo depuis trois ans. Pourquoi ce choix ?
Nicolas Gross : C’est un petit garçon qui est handicapé moteur, qui aime beaucoup le football, les activités sportives et les voyages. Nous lui reversons 1 € par entrée. Généralement, ses parents utilisent les fonds reversés pour lui faire plaisir, pour partir en vacances.
Vous parlez aussi d’un partenariat avec la Mina Cup. Comment va-t-il se traduire d’un point de vue sportif ?
Nicolas Gross : C’est un événement qui ressemble au nôtre et qui se tient à Dubaï. Le vainqueur de l’édition 2024 de l’EFC sera invité pour la prochaine Mina Cup à Dubaï. En juin 2024, une phase qualificative se tiendra aux Émirats arabes unis et le vainqueur sera invité pour l’EFC 2025.
