De tout temps passionné par la pâtisserie, Raphaël, qui est actuellement employé agricole, n’en a pourtant pas fait son métier. Sa femme, Lucile, partage cette passion : « Un jour, nous avons réalisé une fournée de macarons. Sans arrière-pensée, nous les avons fait goûter à un ami pâtissier », raconte Raphaël. « À la surprise générale, il a adoré et nous a demandé de le fournir, pour garnir les étales de sa pâtisserie, Au Petit Kougelhopf, à Wissembourg. Ça a été l’élément déclencheur pour passer à la vitesse supérieure ! », avoue le jeune passionné.
Depuis, le projet a évolué. Un ancien atelier situé dans une dépendance de leur résidence a été transformé en un laboratoire de pâtisserie : « Nous avons fondé l’entreprise il y a un an, et réalisé nos premières ventes rapidement ». Dès l’été, d’autres commerces, en plus de la pâtisserie wissembourgeoise citée précédemment, ont accepté de vendre leurs macarons : « Le bouche-à-oreille a fait son travail ». Depuis le mois de juillet, le couple a commencé à participer au marché des terroirs hebdomadaire d’Altenstadt, qui se tient chaque deuxième vendredi du mois, de 16h à 19h.
Une vision claire du futur
Sur ses étals, Les Trois petites miettes proposent des macarons aux goûts divers et variés : fraise, noix de coco, citron, myrtille et même vanille. Pour Noël, des créations spéciales ont fait leur apparition, comme lait de poule, marron yuzu, chocolat orange confite, pain d’épice ou encore caramel : « Chaque ingrédient de nos recettes est choisi avec soin ». Pour l’instant, le couple ne souhaite pas griller des étapes mais aller à son rythme : « C’est déjà beaucoup de travail au quotidien, en plus de mon emploi et de notre vie de famille », reconnaît Raphaël. En 2025, le duo de pâtissiers aimerait intégrer l’association Art & Co de Wissembourg, pour se faire connaître, et peut-être en vivre.
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