Sophie et Pierre se sont rencontrés alors qu’ils travaillaient dans le même restaurant à Baerenthal. Rapidement, tous deux ont eu envie de voir autre chose. C’est alors qu’ils sont partis, avec quelques bagages et très peu d’anglais, en Nouvelle-Zélande. Là-bas, ils ont été engagés dans la même enseigne. Mais après la naissance de leur fils, leur pays d’origine commençait à leur manquer. « J’avais une condition pour rentrer : ne plus travailler pour personne. Je voulais qu’on monte notre affaire », explique Pierre Roth. Le couple s’est lancé dans ce nouveau projet. Après quatorze visites, ils ont trouvé le local parfait et Kia Ora, une boulangerie coffee shop de style néo-zélandaise, a ouvert le 7 mars 2020. Face à la demande grandissante et malgré l’épidémie, ils ont pu engager quelques salariés, dont plusieurs apprentis.
La révélation
Cette émission, Pierre y pensait déjà : « Je me voyais y participer dans deux ou trois ans, mais M6 m’a appelé pour me le proposer. À ce moment-là, je sentais que mon équipe et moi, nous n’étions pas prêts. Mais bon, c’est une fois dans notre vie, c’était maintenant ou jamais », détaille-t-il. Dans ce concours, l’établissement de Sophie et Pierre était opposé à un Strasbourgeois, Les mains dans la farine. Les notes attribuées à Kia Ora par Norbert et Bruno, le duo d’animateurs, étaient toutes supérieures à leur adversaire. « Gagner contre une grosse boîte de cinquante employés, c’était une fierté, complète Pierre. Lors de la diffusion, j’étais très stressé. J’ai vu de belles images et de beaux commentaires. Je suis très fier de mon équipe », ajoute-t-il. Pour eux, l’émission a été un « véritable tremplin », malgré la défaite en finale régionale.
« Depuis la diffusion, on a fait des journées doubles en termes de chiffre d’affaires et d’affluence. Début 2022, on avait un résultat que j’avais prévu en 2024 », conclut Pierre Roth. Maintenant, Kia Ora a encore plusieurs choses à développer, comme les plats du jour avec des produits du marché ou encore des brunchs à l’anglo-saxonne le week-end.