1 700 00, c’est le nombre de femmes, en France, victimes de la précarité menstruelle, selon une étude de 2019 de l’IFOP pour Dons Solidaires. Près de 2 millions de femmes n’ont donc pas les moyens de s’acheter des produits d’hygiène intime, et doivent chaque mois choisir entre s’acheter un paquet de tampons ou un paquet de pâtes.
Quatre secrétaires d’état ont signé une tribune le 28 mai pour demander l’accès à toutes aux protections hygiéniques. Grâce à elles et au travail des associations, dès le mois de septembre, une expérimentation sera menée au niveau national à destination des plus vulnérables : «Les protections seront mises à disposition dans les épiceries sociales, accueils de jour, foyers et centres d’hébergement, les établissements d’incarcération, mais aussi les établissements du second degré et les universités.» Des maraudes seront également organisées pour distribuer des protections aux femmes en difficulté.