L’association Soultz imagin’ prépare avec le théâtre alsacien Saint-Nicolas de Haguenau une pièce sur un événement qui s’est produit pendant la guerre de 1870. Un avant-goût du grand spectacle qui sera proposé l’an prochain et qui aura pour thème les trois dernières guerres qu’a connues le territoire.
L’association a été créée en août 2019 dans le but d’organiser des spectacles, des expositions, des concerts en Outre-Forêt. Cette année, de nombreuses animations autour des événements de 1870 étaient prévues, mais elles ont été reportées : « Soultz imagin’ a rebondi et propose une pièce de théâtre bilingue appelée Le destin des otages », annonce Michel Filliger, le président.
Les spectateurs redécouvrent leur Histoire
La scène se passe en août 1870. Après une bataille, deux journalistes parisiens et quelques civils sont accusés d’avoir tiré sur des soldats prussiens. Les Allemands les arrêtent à Woerth et les enferment dans la prison de Soultz. Le lendemain, après une nuit difficile, Frédéric Guillaume de Prusse les gracie : « Ce drame a été écrit par un spécialiste : Raymond Weissenburger, d’après le récit de l’historien Jean-Claude Streicher. L’auteur a imaginé ce que les otages ont pu se dire dans la prison, comment ont réagi les deux Parisiens qui ne comprenaient pas l’alsacien », raconte Daniel Hoeltzel, le metteur en scène.
En attendant l’été 2021
Les représentations, assurées par le théâtre alsacien Saint-Nicolas de Haguenau et la chorale Vocallys, auront lieu les 15 et 16 août, sous le Forum de la Place de la Saline, à 21h15. Pour présenter l’histoire, Alfred Scheidt donnera une conférence à 21h.
La pièce est une introduction au grand spectacle de l’été prochain, La traversée du
temps : « Le spectacle de 2021, lui aussi écrit par Raymond Weissenburger, inclut la guerre de 1870, la 1ère et la 2e Guerre mondiale, car elles sont toutes liées. Il y aura environ 60 acteurs, 150 figurants, des chevaux, des effets spéciaux, des décors grandeur nature. Nous avons tout prévu, mais il faudra patienter jusqu’à l’an prochain », conclut Daniel Hoeltzel.
Voir : www.soultz1870.fr