Maxi Flash : Prendre la présidence d’un club comme l’ASH, c’est comment ?
Serge Hasenfratz : Pas simple ! C’est un peu comme faire un enfant : si tu y réfléchis trop longtemps, tu ne le fais jamais ! (rires) Norbert Schmitt, à 73 ans, avait besoin de souffler. On m’a demandé, j’ai refusé. On m’a redemandé, j’ai refusé. À la 10e fois, j’ai accepté (rires).
Quels vont être vos axes de développement pour le club ?
Déjà, il n’y a pas de volonté de profond changement. Norbert a fait un travail formidable, les choses fonctionnent bien. On a en revanche un peu de retard sur la communication, la digitalisation, mais c’est parce qu’on ne savait pas faire. Là j’ai la chance d’avoir deux, trois jeunes qui ont manifesté leur envie d’aider, dont un qui est vidéaste, et ils planchent sur cet aspect visibilité. Il y a aussi la volonté de créer un club affaires où les gens passent un bon moment autour d’une passion commune.
Le gros enjeu, c’est le public… Comment on fait pour remplir la salle ?
Ça va dépendre du spectacle, de la combativité qu’on va mettre sur le terrain. C’est ce que veut voir un supporter. Il faut que les joueurs soient fiers d’inviter leurs proches. Il faut faire parler de nous, dire aux gens qu’il y a autre chose que la TV le samedi soir. Ça ne va pas se faire d’un coup, mais il faut amorcer la pompe.
Après une saison tronquée par l’épisode Covid-19, quelles sont les ambitions de l’ASH ?
Les ambitions, c’est toujours de gagner ! La sagesse voudrait que l’on sécurise notre place en N3, mais on a tous envie de monter en N2, et pourquoi pas dans les dix ans à venir, la N1 ! Mais ça se fera avec un budget que nous n’avons pas aujourd’hui. Haguenau doit avoir un pouvoir d’attraction sur tout le Nord Alsace.