L’aventure a débuté en février. Une centaine de jeunes filles ont envoyé un dossier de candidature au Comité Miss Alsace. Suite à l’examen des lettres de motivation et des photos, cinquante-deux dossiers ont été retenus. Puis, deux castings, dans le Bas-Rhin et le Haut-Rhin, ont été organisés au printemps.
Un jury composé de cinq professionnels a choisi les vingt heureuses élues qui tenteront leur chance à l’élection de Miss Alsace, le 10 octobre prochain à Sélestat. Les critères de sélection ne se limitaient pas au physique et à la taille, ils incluaient également le savoir-être, les loisirs, la personnalité : « Les Miss doivent être belles dehors et belles dedans ! », souligne Catherine Martinez, déléguée régionale du Comité Miss Alsace.
En attendant le grand jour, un programme de formation chargé attend les candidates : « Ici, en Alsace, les filles bénéficient d’une centaine d’heures de formation, ce qui est plus important que dans les autres régions. Les points sur lesquels elles travaillent, avec une quinzaine de coachs, sont le savoir-être, les défilés, la prise de parole, la confiance en soi, la nutrition, la positive attitude, etc. C’est une sorte de management bienveillant. Récemment, elles ont aussi fait une partie de rugby. Cela a favorisé l’esprit d’équipe, la vitalité, la solidarité. Même si elles sont en compétition, elles font partie d’un groupe et s’entraident», explique Catherine Martinez. Celle-ci, qui est également coach, souhaite apprendre aux filles à se connaître, à miser sur leurs points forts, à améliorer leurs points faibles, ce qui leur servira toute leur vie.
La formation se poursuit pendant les vacances
L’été est arrivé, les candidates profitent de congés jusqu’à fin août, mais elles ont, comme les écoliers, des devoirs de vacances : gainage, catwalk, danse, répétition en visio, présence sur les réseaux sociaux, etc. Il faut être fin prête pour la reprise et, surtout, pour l’élection du 10 octobre. Les jeunes filles sélectionnées se sont également engagées à respecter le règlement Miss France. En tant que candidates, elles doivent montrer l’exemple, ne pas boire ou fumer en public, ne pas publier de photos indécentes.
Cette année, les filles font partie de la promotion baptisée les Conquérantes : « Elles ont toutes une forte personnalité et sont prêtes à donner le maximum. Elles ont un cri de guerre, qui les regroupe et leur donne la fierté d’appartenir à un groupe. Elles ont aussi réalisé un parcours du combattant toutes ensemble et dans une bonne ambiance. Plus les formations passent, plus je les vois évoluer, c’est génial », se réjouit Catherine Martinez. Les filles ont également participé à la réalisation d’un film, qui présente tout le déroulement de la préparation au concours. Il sera présenté le soir de l’élection et sur les réseaux sociaux.
Cinq candidates d’Alsace du Nord
Le 10 octobre prochain, le Nord sera bien représenté, avec Élise Wassmuth et Alix Claus, de Haguenau, Camille Bouhr, de Durrenbach, Solène Schoenel, de Dauendorf et Delphine Stoll, de Kilstett. Pour cette dernière, l’aventure a commencé par surprise : « Ce sont mes meilleurs amis qui m’ont inscrite. J’étais très contente ! Ce concours est pour moi un rêve d’enfance, je le suis de près chaque année », déclare Delphine, qui prépare un Master en management du sport. Solène, étudiante en chimie-biologie, partage son enthousiasme et est ravie du programme de formation. « Quand je me suis inscrite, je n’avais pas vraiment confiance en moi, mais les coachs m’ont appris beaucoup de choses et m’ont fait sortir de ma zone de confort. C’est très enrichissant », explique Solène. Comme elles, Alix Claus, en quatrième année de médecine, et Camille Bouhr, en quatrième année de masso-kinésithérapie, poursuivent des études. Quant à Élise Wassmuth, elle est jeune diplômée de l’Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie. C’est la première fois qu’elle participe au concours: « Depuis mon inscription, je suis très encouragée par ma famille, et surtout par ma mère. Le Comité est fantastique également ! La formation est complète et variée, et nous apprenons des choses qui peuvent nous servir dans notre vie de tous les jours. Je me réjouis de participer à l’élection. Même si c’est un peu stressant, nous sommes bien encadrées et soutenues par le Comité. J’ai aussi eu la chance de rencontrer les autres filles, qui sont de belles personnes », raconte la jeune Haguenovienne.