Horizon jugé inatteignable il y a encore quelques années, l’objectif de la disparition du moteur thermique des routes européennes dès 2035 semble de plus en plus à portée de main.
Les pays de l’Union européenne se sont mis en ordre de marche et les constructeurs semblent, bon gré mal gré, jouer le jeu. L’Italie toutefois espère obtenir des exceptions pour certains constructeurs. Le gouvernement souhaite, par exemple, que soient épargnés les joyaux maison que sont Lamborghini et Ferrari. Si avec leurs 20 000 ventes par an, ces marques ne devraient pas pouvoir échapper à la règle européenne, la question de la conservation du savoir-faire mécanique et d’un patrimoine historique se posera : les plus petites enseignes, comme Pagani ou Bugatti en France et leur petite dizaine de modèles vendus, auront bien du mal à prendre le virage de l’électrique.