Élise Wassmuth, 24 ans et masseuse kinésithérapeute, a hérité de l’écharpe de première dauphine. Alix Claus, 22 ans, étudiante en cinquième année de médecine, a terminé deuxième dauphine. Les deux jeunes filles ont comme point commun d’être originaires de Haguenau. Grâce à l’élection, leurs chemins se sont croisés : « Avec Élise, on se connaissait de vue de notre enfance. De fil en aiguille, on s’est rendu compte qu’on participait aux fêtes de quartier ensemble et qu’on se connaissait de là. C’est un hasard incroyable », se réjouit Alix Claus.
L’aventure Miss Alsace
Pour les deux Haguenoviennes, l’élection semblait être une évidence : « Je regarde Miss France depuis toute petite. Les filles m’ont toujours impressionnée, mais je ne m’y voyais pas du tout. C’est une prise de parole d’Aurélie Roux sur les réseaux sociaux qui m’a fait changer d’avis et convaincue », raconte Élise Wassmuth. « L’idée de participer à l’aventure Miss Alsace a toujours trotté dans ma tête. Quand je me suis décidée, je suis allée sur le site du comité et la deadline était dans moins de 48h », ajoute Alix Claus. En février, cent six jeunes femmes ont déposé une candidature. Certaines ont pu accéder à la deuxième étape des castings. À l’issue de ces entretiens, seule une vingtaine, dont Élise et Alix, a été sélectionnée pour continuer l’aventure.
Le dénouement
À Sélestat, près de 2300 personnes étaient rassemblées pour assister à l’élection de Miss Alsace. Le dénouement a souri aux Haguenoviennes. Pour Élise, cette place de première dauphine est une place honorable : « Je suis heureuse et très fière. La préparation a été une source d’émotions, de stress et d’appréhension. Ce n’était pas un exercice facile. J’ai su sortir de ma zone de confort et y aller à fond ». Alix enchaîne : « C’est une grande fierté. Haguenau est la 4e ville d’Alsace, une ville qui bouge. Quand on a vu les messages sur les réseaux, ça nous a fait très plaisir. Nous avons été très honorées d’avoir le soutien du maire ». Aujourd’hui, en plus d’avoir obtenu ces écharpes et d’être devenues les fiertés de Haguenau, les filles ont développé une véritable amitié.