Entrer dans la cave d’Esther Grasser, c’est un privilège, comme lorsque l’on passe dans l’arrière-boutique d’un fleuriste. Autour d’une grande table se dressent de beaux meubles anciens garnis de matériel, d’outils, de diverses réalisations et de fleurs bien évidemment. C’est là qu’elle exerce son art, perfectionné au cours des douze dernières années dans la boutique de Wissembourg tenue par son oncle, puis par ses soins : « Cet apprentissage a été très enrichissant, j’ai tout de suite adoré l’aspect créatif de mon métier et le contact avec la clientèle », se souvient-elle. Puis, il y a eu le covid, une prise de conscience et un changement de priorités. Esther l’admet : « J’ai eu envie de consacrer du temps à mes enfants et j’ai ressenti un grand besoin de liberté. En effet, en boutique, on se doit de présenter les incontournables, comme les bouquets de fleurs coupées, et cela ne laisse que très peu de temps pour autre chose ».
Esther est sur tous les fronts
La jeune femme ne cesse de se diversifier, mais elle assure mariages et autres grands (et petits) événements de la vie, elle réalise aussi des plantations de saison.
Sa cave est devenue un lieu de création : « J’accueille aussi bien des enfants pour des anniversaires que des groupes de copines, j’aime transmettre et tester de nouvelles choses, comme le Kokedama, les terrariums en bocaux et les fleurs séchées, plus durables et offrant des possibilités infinies ».
Et maintenant, son talent s’exporte hors de sa cave : elle innove en proposant la décoration de lieux accueillant du public. « Récemment, j’ai eu l’opportunité d’apporter ma touche dans un restaurant haguenovien, j’ai enfin pu assouvir mon envie de créer des tableaux végétaux », s’enthousiasme la fleuriste.
LB