Catherine est fascinée par la matière. Elle s’amuse en utilisant des « petits riens » d’origine plastique, qu’elle associe à d’autres éléments naturels. C’est une matière à des élucubrations, à des rêveries poétiques. Elles parlent de ses créations comme des « emballements plastiques poétiques ».
En rentrant chez elle, l’art est omniprésent, au travers d’œuvres photographiques de toutes les tailles, de tableaux, de matières plastiques cousues, d’objets divers, de sculptures et même des installations plus imposantes: « Je suis comme une gamine de cinq ans qui va voir quelque chose de particulier dans la matière. Je joue et j’expérimente. C’est un jeu de superpositions. Mon regard et mon jeu confèrent un nouveau sens et une nouvelle esthétique à ces objets. Je les mets en valeur une seconde fois », explique-t-elle. Il lui arrive aussi de s’inspirer d’événements historiques ou de l’actualité pour créer : « L’histoire marque mon art. Je fais aussi des liens avec l’écologie ».
En mai, Catherine a participé aux ateliers ouverts. Depuis, elle s’est lancée dans un travail sur les coraux :
Il s’agit d’un empilement de bouteilles qui forment de longs tubes verticaux. Ces dernières ne sont pas collées, mais cousues les unes aux autres. Je les peins, j’associe les couleurs et les transparences. C’est une manière de renvoyer aux déchets plastiques trop souvent retrouvés dans les coraux. À terme, j’aimerais beaucoup exposer cette œuvre dans des musées.