L’entreprise a été fondée par Sadiara Fall à Strasbourg. Pour développer sa solution, ce dernier s’est entouré de plusieurs spécialistes comme Olzhas Ibraikulov, scientifique en recherche et développement, et d’un comité scientifique, composé notamment de Thomas Heiser, professeur à l’Université de Strasbourg et co-inventeur. Ce verre dynamique est issu de travaux de recherche académique menés conjointement par le laboratoire iCube, basé dans la capitale alsacienne, et l’Université de Southampton, en Grande-Bretagne. Dès 2017, ce projet convaincant a été soutenu par la SATT (Société d’accélération du transfert de technologies) Conectus. Son investissement a permis le dépôt d’un brevet l’année suivante et la production de plusieurs prototypes fonctionnels. Ainsi, la start-up a pu se structurer et amorcer des démarches pour développer son business.
Une solution de rupture
Avec cette création, P-Layer révolutionne le domaine du vitrage. Le verre développé par l’entreprise est composé de couches photovoltaïques et de cristaux liquides. Grâce à un système de modulation adaptative, il permet de capter, filtrer, contrôler et exploiter toute source de lumière, naturelle ou artificielle. Il peut se teinter graduellement, totalement ou partiellement, tout en générant simultanément de l’énergie photovoltaïque. Il offre une expérience sur mesure en termes de confort visuel et thermique. Ainsi, les vitres deviennent des sources d’énergie. Pour la start-up, l’objectif de cette innovation est d’accroître la performance énergétique des bâtiments, des véhicules ou même encore des serres agricoles. La solution présente aussi un potentiel d’application majeur dans le domaine des lunettes et des systèmes de vision intelligents : « Nous sommes déterminés à repousser les limites grâce à notre technologie brevetée et à notre savoir-faire unique », indique la start-up sur son site internet. L’entreprise est soutenue par Semia, Quest for change, bpifrance, Conectus et la Région Grand Est.