L’entreprise a été fondée par Gaëlle Richard et Lucas Vançon, deux ingénieurs écolos passionnés de vélo. Alors que Lucas arrivait régulièrement trempé au travail, à cause de la pluie, il a eu l’idée d’installer une carrosserie sur son vélo. C’est ainsi que Karbikes est né. En lien avec Gaëlle, ils ont imaginé un véhicule muni de quatre roues, équipé d’un châssis métallique entourant les occupants, à pédales, et muni d’une assistance électrique pour vélo cargo de 250 w et d’une batterie de 1 240 Wh. D’une autonomie de 75 kilomètres, il offre une meilleure stabilité qu’un vélo classique, la même visibilité qu’une voiture citadine, ainsi qu’une certaine sécurité. Une première levée de fonds, réalisée en 2024, leur a permis de fabriquer une quinzaine de Kab 2.5, le nom donné au fameux véhicule, et de livrer leurs premiers clients en France, en Belgique et en Suisse.
Le futur en ligne de mire
Si Karbikes a été développé à Strasbourg, ce n’est pas un hasard : « Avec 16 % des trajets quotidiens effectués à vélo et étant dotée d’un réseau cyclable de 700 kilomètres, la capitale alsacienne et européenne est notre terrain de jeu idéal pour développer ce nouveau type de vélo cargo », reconnaît la société. Karbikes compte quatre salariés. En 2025, l’entreprise projette d’emménager dans de nouveaux locaux, plus spacieux. L’objectif de l’année est de produire 150 unités de Kab 2.5. Le carnet de commandes commence doucement à se remplir…
