samedi 23 novembre 2024
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Une école pleine d’alternatives

L’école alternative Davidia a vu le jour à Brumath en octobre 2016. Elle accueille actuellement 19 élèves de la maternelle au CM2 et accorde une place importante à la Culture. Le 17 juin, ils présenteront leur première comédie musicale au public

Salle de jeux, jardin botanique de 80 ares, on ne dirait pas comme ça mais nous sommes bien dans une école. Née en 2016 de la volonté d’Elody Barret, directrice, l’école Davidia est une école parentale hors contrat.

« Alors professeure de français en collèges et lycées publics, je trouvais très frustrant de n’avoir les élèves qu’une année. Ce n’est pas assez pour apprendre sur le long terme », dit-elle. « Je ne voyais pas mes enfants dans le public, et après une mûre réflexion, j’ai décidé de créer une deuxième école, où les enfants se sentiraient comme à la maison ».

Pour ce faire, Elody s’est entouré de plusieurs acteurs phares du projet, dont Philippe Rohrbach, son ancien professeur de philosophie, désormais président de l’association.

Des intervenants extérieurs

Ils étaient quatre élèves la première année, on en compte désormais 19. « Nous cherchons de nouveaux locaux pour que nous puissions recruter pour la rentrée 2020. » Dans l’école Davidia, tout le monde a un rôle à jouer.

« Les parents s’investissent beaucoup pour les sorties, la partie culturelle, etc. Mais ce sont des enseignantes issues de l’éducation nationale qui font cours aux élèves. Très régulièrement, nous faisons appel à des intervenants pour qu’ils présentent un métier. La semaine dernière les élèves ont pu faire des fouilles archéologiques grâce à un archéologue et un professeur de géographie ».

Toutes générations confondues

La grande spécificité, c’est que l’école fonctionne par classes uniques : une classe de maternelle, et une classe de primaire. « Les générations ont énormément à s’apporter les unes aux autres : les grands coachent les petits par exemple. Dans la société, on fréquente des personnes de tous les âges, mais pas dans une école classique. Ici, on essaye en fait de reproduire une micro-société », sourit-elle.

D’ailleurs, comme à la maison, chaque pièce a sa fonction : une cuisine, une salle de jeux… et même un jardin botanique ! « La découverte de la nature est un enseignement qui me tient à cœur. Aujourd’hui, les enfants savent reconnaître plus de fleurs que nous ! »

Un socle commun

Au niveau de l’éducation, « on a le programme de l’éducation nationale bien dans la tête. Ce socle commun est notre marchepied. Tout est mis en œuvre pour que l’enfant se sente à l’aise s’il doit retourner dans le public. La plupart d’entre eux savent lire avant la fin de la maternelle, et commencent la grammaire dès la fin du CP. »

Le père d’Elody Barret a créé une méthode de grammaire et de mathématiques dont elle s’est beaucoup inspirée. Ses hautes études de lettres lui ont permis, à elle aussi, de développer sa méthode de façon ludique :
une enquête policière.

Et des ateliers

Les journées des élèves sont une succession d’ateliers individuels ou collectifs. Les enseignantes et les intervenants sont toujours présents pour répondre à leurs questions.
« Il n’y a pas de questions bêtes à cet âge. On essaye de préserver leur curiosité naturelle. Un cours de grammaire peut susciter des questions de biologie, et c’est très bien. »

Culture et comédie musicale

L’école met un point d’honneur à amener les enfants vers différentes cultures. « La musique, le théâtre et les arts plastiques font partie des matières phares puisqu’elles développent respectivement le sens des mathématiques, la confiance en soi et la rigueur. » C’est justement leur fort attrait pour la culture qu’ils vont présenter lundi 17 juin à 18h30 à la Maison des Œuvres de Brumath.

Depuis plusieurs mois, élèves et enseignantes travaillent sur une comédie musicale ! «C’est la troisième année qu’ils font du théâtre, ils sont désormais bien formés. Les enfants sont des comédiens naturels. Avec quelques petites techniques, ils peuvent pleurer sur commande», rit-elle ! « Aujourd’hui, grâce au travail de la mémoire, ils réussissent à apprendre des textes à rallonge de la culture classique. Nous avons créé une histoire autour pour leur faire dire ces mots-là. »

Réservations conseillées : 06 50 87 73 01 – ecoledavidia@gmail.com

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