L’histoire verte de Pia et Alain Millerand débute en 2005, quand le couple décide de quitter le tumulte de Haguenau pour s’installer à Walbourg, à la campagne. Leur choix se porte sur une maison construite en 1958, installée sur un vaste terrain de 1 700 m2 : « Une fois la maison rénovée, nous avons dessiné les plans de notre futur jardin, réalisé un croquis estimatif et délimité le cheminement futur. Nous avons découpé le jardin en trois parties distinctes : l’espace japonisant à l’avant, un bassin à poissons dans son écrin de verdure au centre, et un jardin anglais à l’arrière », explique Alain. « Nous nous sommes très rapidement mis au travail. Rien ne s’est fait tout seul », poursuit-il. Au fil des années, ce jardin est devenu la passion du couple.
Plus de 700 espèces de végétaux y sont plantées, dont 35 espèces d’érables, 40 de pivoines et même 40 d’hortensias : « C’est une véritable collection botanique », souligne Pia. D’autres plantes, plus rares, garnissent leurs parterres, comme deux metasequoia glyptostroboides, un arbre en voie d’extinction.
Un travail quotidien
Leur jardin, Pia et Alain, tous deux retraités, y font très attention : « Nous y travaillons tous les jours, et ce n’est pas une corvée. D’ailleurs, l’entretien fait partie de notre philosophie, avec le respect du sujet et des valeurs du Japon, mais aussi le développement du jardin avec un gros projet annuel ». Après le bassin principal, construit en 2006, Pia et Alain ont aussi bâti une chambre d’hôte en 2013, et sa pergola en 2017.
À partir de 2020, le couple a commencé à construire des portes et portails traditionnels chinois, pour délimiter les espaces : « Le dernier projet en date est la grande porte séparant le jardin de la cour, mais aussi l’extension de la palissade ». De plus, Pia et Alain agrémentent de temps en temps les allées de leur jardin avec des décorations typiques, comme des statues ou des lanternes en granit.
