mardi 21 octobre 2025
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Geispolsheim. Le liège s’offre une seconde vie

Florence Hommes, originaire de Geispolsheim, a fondé l’entreprise Au détour d’un bouchon. Au quotidien, elle sublime le liège en le transformant en objets divers. Ses idées fusent, et séduisent !

Avant de se lancer à son compte, Florence Hommes dirigeait une société de collecte de déchets pour les collectivités : « L’entreprise a fermé, donc j’ai décidé de reprendre ma carrière en main », explique Florence. « En février dernier, j’ai eu envie de voir ce qui se faisait ailleurs. J’en ai profité pour me changer les idées et tester autre chose », ajoute-t-elle. Propriétaire d’un stock conséquent de bouchons en liège – qu’elle n’a pas consommé toute seule –, Florence a décidé de laisser sa créativité s’exprimer : « J’ai commencé par fabriquer des couronnes de tables.

Elles ont immédiatement plu à mes proches qui m’ont poussé à continuer ». Encouragée et poussée par la tournure des événements, Florence a décidé de persévérer. En mars, presque par hasard, elle se retrouve à participer à la première réunion de création de La boutique des artisans, un concept déjà présenté dans nos pages, accessible depuis le mois d’avril dans la galerie marchande du Leclerc Geispolsheim : « Séduite par ce projet déjà bien avancé, j’ai décidé de créer mon auto-entreprise, Au détour d’un bouchon, et d’intégrer la structure ». Le 15 avril, elle ouvrait sa société, et le 25 avril sa la boutique : « Tout s’est très bien goupillé ».

Des idées plein la tête

Depuis, Florence Hommes a développé son circuit d’approvisionnement. Si son stock personnel est maintenant écoulé, elle peut compter sur l’aide précieuse de ses proches et même de ses clients, qui n’hésitent pas à garder les bouchons de liège de côté, pour lui remettre : « Je me fournis aussi en plaques de liège.

J’ai de bons contacts avec certains fournisseurs ». Cette matière, c’est sa marque de fabrique : « Je conserve volontairement leur couleur naturelle, les écritures qui peuvent y figurer. Je ne les peins pas. J’ajoute simplement des éléments, le plus souvent naturels, pour agrémenter les créations : fleurs, branches, etc. ». Dans la tête à Florence, tout va très vite : « J’ai beaucoup d’imagination, les idées fusent.

Je m’inspire de l’existant, mais je le réalise à ma sauce, avec du liège ». D’ailleurs, certaines nouveautés, comme les diffuseurs d’huiles essentielles ou les brûle-parfums, plaisent beaucoup : « J’ai même commencé à créer des bijoux, mélangeant tissus et cuir de liège ». En fin d’année, Florence Hommes sera sur les marchés de Noël de Mutzig, de Gresswiller et même de la Cave du Roi Dagobert.

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