Le but était de rencontrer les dirigeants et les salariés du groupe ferroviaire français pour leur renouveler leur confiance et leur volonté de continuer à équiper leurs réseaux ferrés respectifs de matériels issus du site de production nord alsacien.
Un contrat de confiance
« À l’heure où le groupe Alstom a quelques inquiétudes sur l’avenir du site de Reichshoffen au-delà de 2023, il est essentiel que l’ensemble des régions de France puissent se mobiliser en faveur de l’industrie, et plus particulièrement pour la pérennité de cet acteur incontournable de la filière ferroviaire française », a déclaré Jean Rottner.
Le Président de la région Grand Est a salué l’engagement de Valérie Pécresse en faveur de l’économie et de l’emploi en France pour la commande de son nouveau matériel roulant MI84. Celui-ci rejoindra prochainement la ligne B du RER. La région Grand Est a quant à elle récemment confirmé sa commande de trains transfrontaliers pour un montant de 375 millions d’euros.
Un coup dur
Mais les salariés d’Alstom craignent la suppression de 200 emplois : le 18 septembre, la SNCF a choisi le constructeur ferroviaire espagnol CAF (Construcciónes y Auxiliar de Ferrocarriles) pour la construction de 28 rames Intercités pour un coût d’environ 700 millions d’euros.
Un coup dur pour les salariés d’Alstom et l’industrie ferroviaire nationale, même si, le 1er octobre, Alstom a annoncé la production en série du bus Aptis 100% électrique.
Le site de Reichshoffen sera chargé de la fabrication du module central concernant les passagers, du montage final et des essais. Démarrage en fin d’année.