Jean-Marc Brézillon, originaire de Strasbourg, a exercé l’essentiel de sa carrière de professeur d’économie dans la capitale alsacienne, à l’exception d’une année d’enseignement au lycée Stanislas de Wissembourg en 1979/1980. Il reviendra avec plaisir à Wissembourg le 14 décembre prochain, à la Maison de la Presse, pour dédicacer son 1er roman : Les desseins du bonhomme.
Du réel à la fiction
Il s’agit d’un récit impliquant de nombreux personnages imaginaires. Lors d’une visite du Struthof, Jean-Marc Brézillon a reperé un dessin qu’Henri Gayot avait réalisé en cachette.
« Il représentait un kapo qui pousse un détenu dans le fossé de la mort. J’ai donc imaginé une histoire impliquant un kapo, 30 ans après la guerre, en m’inspirant aussi de personnes que j’ai connues dans ma jeunesse. J’avais la trame depuis longtemps. Cela fait 2 ans que je suis à la retraite, j’ai maintenant le temps d’écrire », explique l’auteur.
Une histoire locale
Dans Les desseins du bonhomme, l’intrigue mêle différents personnages : l’ancien kapo, un ancien détenu du camp du Struthof, un ancien Malgré-nous. Tous se retrouvent face à une affaire de meurtre difficile à résoudre. Un dessin est laissé par la victime, une enquête est menée. Malgré le contexte historique et cette histoire de meurtre, le roman ne manque pas d’humour : «Je me suis fait plaisir en écrivant. Il y a de l’humour partout. Certains personnages sont un peu fous, font de drôles de rencontres, ce n’est pas ennuyant!», précise Jean-Marc Brézillon.
L’auteur qui présentera et dédicacera son roman samedi après-midi à la Maison de la presse, travaille déjà sur la suite, Belinda, qui se déroulera
20 ans plus tard.
Maison de la presse, 28 rue nationale à Wissembourg, de 14h à 17h