Maxi Flash : Revenons d’abord un peu en arrière. Comment a été reçu votre deuxième album, Low Tide, sorti en 2022 ?
JJH Potter : Il m’a permis de vivre une belle année 2023, pendant laquelle j’ai bien pu le défendre. J’ai donné une quarantaine de concerts, en France, en Allemagne, mais aussi en Suisse. Il a été bien reçu, à la hauteur de mes espérances. Ma musique, assez douce et introspective, hors des sentiers battus, ne m’a pas permis de toucher un public contemporain, avide d’énergie ou de danse, mais ça me va ainsi. Je ne suis pas les modes. J’écoute mon cœur et mon esprit. Ma musique est spontanée et authentique. Le côté indépendant est peu populaire en France. En plus, je chante en anglais, ça en freine plus d’un !
Vous venez de sortir un nouvel opus, Ghosts Unveiled. Le considérez-vous comme une belle continuité ?
Pour ce troisième album, j’ai fait ce que j’aime et ce que je sais faire. Il y a une certaine continuité dans mon écriture, je n’ai pas changé de style. Low Tide était une mise à nu, je me suis beaucoup dévoilé. Avec Ghosts Unveiled, je me concentre davantage sur la société et l’Homme de manière générale. C’est une vision du monde. Le titre de l’album, qui signifie « fantômes dévoilés », fait référence aux fantômes du genre humain, aussi appelés problèmes de la vie. Dans cet opus, j’incarne des personnages qui y font face. Goodbye Love, par exemple, fait référence au deuil. Je parle aussi de la guerre, des désordres sociaux, ou encore de l’intégration du téléphone dans nos vies de tous les jours. Je ne peux pas tout évoquer. Je me suis concentré sur ce qui m’interpelle dans mon quotidien. Cet album, c’est ma manière de voir les choses. Je passe des messages importants, avec de la musique douce.
Vous organisez une release party le 29 mars. Ensuite, comptez-vous défendre ce nouvel opus dans la région, et au-delà ?
La release party se tiendra au Blue Note Café de Strasbourg le 29 mars. Tous ceux qui ont participé à l’élaboration de l’album seront présents. Effectivement, j’aimerais beaucoup compléter mon agenda de concerts, mais trouver des salles n’est pas si simple. Pour l’instant, je passerai à La Bouilloire de Marckolsheim le 25 avril, au Château de Lützelstein à La Petite Pierre le 26 avril, à la médiathèque d’Erstein le 6 juin et au Domaine du Hirtz de Wattwiller le 26 juin.
