Ils étaient une cinquantaine au départ, il ne reste que trois candidats en finale. Qu’est-ce qui les rassemble ?
Matskat : L’aspect concours n’est pas la priorité, c’est toujours un peu triste ! Moi j’aimerais partager avec un maximum de gens, leur donner envie de jouer avec l’alsacien, et avec ce concours, beaucoup ont le déclic. Cette langue leur permet de créer de nouvelles choses, et souvent les candidats ne maîtrisent pas trop l’alsacien, mais le tente quand même pour d’Stimme. C’est à force de faire qu’on prend du plaisir, la chanson permet cela, on n’a pas besoin de maîtriser la langue complètement, les candidats retravaillent avec leurs parents, ils s’entourent et c’est comme ça qu’on transmet finalement. Le concours permet de décomplexer et désacraliser, de transmettre le plaisir et de partager entre générations. Ce qui les rassemble tous les trois, c’est ce challenge.
Solange chantera Ich fuehl mi guet, Richard Nemm mich noch emol ùf d’Schoβ et Emilie, d’Stìmme. Comment les avez-vous préparés ?
J’ai travaillé au niveau de l’interprétation et du texte, et même si c’est une reprise, le texte est une création. Avec l’Olca et France Bleu, on fait attention à la langue, aux accents toniques, au sens, et je donne un peu des clés par rapport à ma façon de trouver cet équilibre entre la langue parlée et chantée, pour qu’on la comprenne bien et que la mélodie soit en adéquation. Ça leur demande pas mal de travail, je suis passionné par ça et exigeant par rapport au rythme ! (rires)
Et que verra-t-on sur scène ?
Ils interpréteront un deuxième titre que je leur ai demandé dans un autre registre. Cynthia Colombo, l’ancienne gagnante, chantera aussi. Et nous finirons par Wildi Stimme, une de mes compositions qui est devenue un peu l’hymne du concours.
Entrée gratuite sur inscription obligatoire sur stimme2024.eventbrite.fr