vendredi 18 octobre 2024
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Alsace – Roger Seiter raconte Jeanne de Belleville

Célèbre auteur alsacien de bandes dessinées depuis les années 80, Roger Seiter, associé à l’illustrateur Frédéric Blier et aux éditions Grand Angle, vient de sortir La Tigresse bretonne, destiné à mettre en lumière l’épopée de Jeanne de Belleville, la première femme pirate de l’Histoire !

Après des études d’histoire, Roger Seiter est devenu conseiller d’orientation, mais aussi scénariste de bandes dessinées : « Un jour, pendant un voyage, j’ai rencontré un dessinateur. Nous avons parlé de l’histoire de l’Alsace », se souvient Roger.

« Captivé, il m’a proposé d’en faire une bande dessinée, mais même si je m’intéressais à ce milieu, je n’y connaissais rien. Finalement, je me suis pris au jeu. Nous avons très rapidement trouvé un éditeur et un premier ouvrage est paru aux éditions de La Nuée Bleue », poursuit-il. De nombreux albums ont suivi. À travers les décennies, Roger a travaillé pour Glénat, Delcourt et Casterman, qui est toujours son éditeur principal : « J’ai dû contribuer à l’élaboration de près de 130 bandes dessinées depuis mes débuts ». Bien que son quotidien soit déjà bien chargé avec les séries Alix et Lefranc, l’auteur alsacien a pris le temps de se concentrer sur un personnage réel, Jeanne de Belleville, pour sortir une BD inédite.

Une femme forte

Ces dernières années, en bon passionné d’histoire, Roger Seiter s’est beaucoup documenté sur la guerre de Cent Ans : « Je suis tombé par hasard sur le personnage de Jeanne de Belleville, qui m’a interpellé ». Issue d’une famille noble, cette dame était mariée à Olivier de Clisson, un très puissant seigneur breton. Cependant, en 1343, le roi de France Philippe VI de Valois a décidé de décapiter ce dernier, pour haute trahison : « Sans réfléchir, Jeanne s’est lancée dans une guerre contre la couronne. Elle a décidé d’armer des navires et d’aller se battre en mer, sur les côtes bretonnes, où elle s’attaquait aux bâtiments français. Elle se montrait d’une cruauté implacable, massacrait les équipages des navires capturés et pillait tout ce qu’elle trouvait sur son passage, gagnant ainsi le surnom de Tigresse bretonne. C’était de la piraterie et ça a duré neuf mois, jusqu’à ce que le Roi fasse appel au Vatican pour faire l’arbitrage. Dans cette BD, je raconte son histoire ! ». Charmé par son côté femme forte, empreint de féminisme, Roger ne pouvait pas laisser cette épopée tomber dans l’oubli. Pour les illustrations, l’auteur a collaboré avec Frédéric Blier : « J’aime beaucoup son coup de crayon. Nous sommes en train de travailler sur un autre ouvrage. La collaboration continue ! ».

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