jeudi 11 décembre 2025
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Bischwiller. Baris Ayhan : « C’est un projet de cœur, avec des musiciens qui m’ont touché »

Musicien itinérant né en Alsace dans une famille de mélomanes, Baris Ayhan puise dans ses racines et ses voyages un art profondément ouvert aux cultures du monde. Le 18 décembre à la MAC de Bischwiller, il dévoilera Les Oiseaux et la Terre, son dernier projet. Maxi Flash l’a appelé entre deux répétitions.

Maxi Flash : Baris, quels ont été vos premiers contacts avec la musique ?

Baris Ayhan : Mes parents sont des immigrés turcs, arrivés en Alsace dans les années 80. Quand j’étais petit, ma mère chantait beaucoup. Mon père, quant à lui, jouait du baglama, un instrument de musique à cordes. Pour ma part, dès mon plus jeune âge, je suis allé à beaucoup de concerts, j’ai rencontré de nombreux musiciens. C’est un domaine qui m’a plu très tôt. J’observais, j’apprenais et je travaillais dans mon coin. Guitariste de formation, j’ai voulu voyager et découvrir le monde, mais aussi la musique d’ailleurs. À 30 ans, je partais pour le premier gros projet de ma vie, intitulé Musique pour la paix.

Vous vous apprêtez à présenter votre deuxième grand projet, Les Oiseaux et la Terre, sur scène. À quoi s’attendre ?

Je travaille dessus depuis cinq ans. La musique, composée avec Vardan Grigoryan, est inspirée de figures alsaciennes. L’une d’elles est Claude Vigée, un poète bischwillerois, qui a écrit toute sa vie. Ses mots ont tout de suite eu un effet à mes oreilles. L’autre artiste, c’est Claire Audhuy, une autrice-dramaturge strasbourgeoise, avec qui je travaille depuis huit ans et qui est devenue une amie. Je lui ai demandé d’écrire pour moi. La migration, l’envie d’ailleurs, la soif de découvrir…

Baris et les itinérants. / ©Nicolas Dietrich

Ces thématiques constituent le cœur de notre projet, de cet album. Ce sont des chansons à sonorités « étrangères », mais chantées complètement en français. Sur scène, le 17 décembre, nous serons cinq : Vardan Grigoryan (doudouk, clarinette), Fabien Guyot (percussions), Cédric Pierson (guitare flamenca et chant), Kevin Boudât (viole de gambe) et moi-même au chant et au baglama. Des invités spéciaux ayant participé au projet seront au rendez-vous, tels que Marcel et Cédric Loeffler, le Quatuor Orphée, Arnaud Bodo ou encore Claire Audhuy. C’est un projet de cœur, avec des musiciens sensibles, apportant un nouveau souffle aux compositions musicales.

Pourquoi lui avoir donné ce nom ?

C’est le titre d’une des chansons composées par Vardan. Les oiseaux sont très présents dans l’album. C’est une thématique qui revient très souvent et la symbolique est très intéressante. Nous envisageons notamment de distribuer des origamis en forme d’oiseaux avec un QR code pour écouter l’album.

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