lundi 6 octobre 2025
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Bischwiller. Jonathan Fournel : « Participer au festival Vibration(s) n’est pas un hasard »

Du 9 au 19 octobre, la MAC de Bischwiller organisera la quatrième édition de son festival dédié aux grands noms de la musique classique. Il s’achèvera en apothéose avec Jonathan Fournel, aux côtés du Trio Arnold, pour un final placé sous le signe du romantisme. Entretien.

Maxi Flash : Vous êtes originaire de Sarrebourg. Vous y avez découvert la musique, mais c’est à Strasbourg que vous vous êtes perfectionné, n’est-ce pas ?

Jonathan Fournel : En effet. Mon père était professeur à Sarreguemines et organiste. Chaque week-end, je l’accompagnais dans l’église où il était titulaire. Ça a été les premières notes de musique que j’ai entendues. J’ai commencé à jouer du piano à 7 ans et je ne me suis jamais arrêté. Je suis passé par le Conservatoire de Sarreguemines et surtout celui de Strasbourg, où j’ai de beaux souvenirs. Nous faisions la navette entre la Laiterie et nos locaux de la rue Brûlée. Nous ne manquions pas de nous arrêter sur la place Broglie pour rendre visite aux marchands de crêpes. Ensuite, j’ai poursuivi mes études à Paris, puis en Belgique, à la Chapelle musicale Reine Elisabeth de Waterloo, dont je suis sorti diplômé en 2021.

Pour vous, Vibration(s) est une première…

En effet. L’événement est co-organisé par un de mes anciens professeurs du Conservatoire de Strasbourg, le pianiste Stéphane Seban. Participer à ce festival n’est pas un hasard. Je trouve très touchant de pouvoir renouer le contact avec lui de la sorte, plus de 20 ans plus tard. Je suis très heureux de me produire en Alsace.

Le 19 octobre vous présenterez un concert inédit aux côtés de musiciens talentueux. Qu’avez-vous prévu ?

Je jouerai aux côtés du Trio Arnold, d’Elise Liu (violon) et de Laurène Durantel (contrebasse). Nous proposerons notre version du Quatuor pour piano et cordes d’Ernest Chausson, une œuvre rare et expressive, et le Concerto n°2 de Chopin dans sa version pour piano et quintette à cordes, qui dévoile toute la poésie et l’élégance lyrique de cette partition dans une forme intime et sensible. Ce programme est complètement inédit. Ces deux compositeurs n’ont jamais été associés par le passé. Pourtant, les deux œuvres vont bien ensemble. Je suis impatient de voir ce que ça va donner.

Simon Trpčeski en ouverture

Le jeudi 9 octobre à 20h à la MAC, le festival a la chance d’accueillir le pianiste macédonien Simon Trpčeski, véritable pointure du milieu de la musique classique qui a joué avec les plus prestigieux orchestres du monde (London Philharmony Orchestra, Royal Concertgebouw Orchestra, Orchestre National de France, OPS), et sous la baguette des chefs les plus célèbres (Lorin Maazel, Andris Nelsons, Vasily Petrenko, Marco Letonja). Simon Trpčeski a gravé près d’une vingtaine de disques pour de prestigieux labels. Entre un concert à Washington et un autre à Monte-Carlo, il nous fait l’immense honneur de s’arrêter à Bischwiller, un récital pour piano autour d’œuvres de Ravel, Beethoven, et Tchaïkovski.

Informations et billetterie : www.mac-bischwiller.fr/festival-vibrations.

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