Attendu depuis la rentrée 2019, le nouveau barème du malus automobile, basé sur la norme WLTP, vient de paraître au Journal officiel. La mise en application est fixée au 1er mars prochain. Le mode de calcul des émissions WLTP est plus sévère que l’ancien, appelé NDEC. Les tests sont plus longs, comportent des phases d’accélérations plus vraisemblables et sont réalisés sur des parcours plus proches de la réalité quotidienne d’un conducteur. De fait, les mesures relevées sont en hausse par rapport aux anciennes méthodes. L’écart constaté, à véhicule identique, peut aller jusqu’à 20 %. Fort heureusement, les autorités ont pris en compte ces changements pour établir un nouveau barème. Le seuil de déclenchement est porté à 138 g/km contre 110 g auparavant. Le malus monte ensuite rapidement (20 € environ par gramme supplémentaire, par exemple, jusqu’à 157 g) pour atteindre 20 000 € dès 213 g/km. Autre nouveauté, la taxe est individualisée. Le niveau de finition est pris en compte. Selon l’équipement, le malus d’un même modèle pourra ainsi être plus élevé.